violences sexuelles

La nouvelle politique contre les violences sexuelles de l’UQAM sera rendue publique demain. Si les déléguées étudiantes au conseil d’administration (CA) soulignent notamment l’intégration des concepts de sexisme et de culture du viol au sein du document, elles demeurent amères face à certaines modifications récentes apportées par les services juridiques de l’Université.
Ce jeudi aura lieu une table ronde qui s’intitule Violences sexuelles sur les campus: la loi va-t-elle assez loin ?. Elle est organisée par le journal Le Devoir et permettra à cinq femmes, dont la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, de discuter de la mise en place de la loi 151.
Une personne trans sur deux affirme avoir déjà été harcelée sexuellement, selon une étude menée par deux professeures de l’Université de Sherbrooke (UdeS). Cette situation fait réagir les représentants des groupes de défense pour la liberté de genre de l’UdeM.
La ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, a déposé au début du mois de novembre le projet de loi 151 qui vise à « prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel* ». Le code de conduite annoncé, qui encadre les relations entre professeurs et étudiants, a fait réagir depuis la publication d’un sondage à l’Université Laval.
Le projet de loi 151 présenté le 1er novembre par la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, propose de légiférer les relations intimes entre professeurs et étudiants au sein des universités et cégeps du Québec.
En cette rentrée universitaire, les programmes « Sans oui c’est non » et « Ni viande ni objet » et l’Alliance pour la santé étudiante au Québec (ASEQ) lancent officiellement son projet « Commande un angelot », présenté en mars dernier. Cette initiative appuyée par le gouvernement vise à outiller les bars pour prévenir les violences à caractère sexuelles.
Plus de 400 représentants et bénévoles d’associations étudiantes ont pris part à une formation offerte par l’UdeM sur l’organisation des activités d’accueil, afin que celles-ci se déroulent en toute sécurité et dans le respect de tous.
Dans un communiqué de presse du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), les universités québécoises s’engagent à accélérer le travail de sensibilisation et à développer des outils contre les violences sexuelles, après la série d’agressions à l’Université Laval.