Les transformations administratives

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Par Félix Lacerte-Gauthier
jeudi 7 septembre 2017
Les transformations administratives
Les membres de l'Assemblée universitaire ont reçu un avis de modification de la charte au mois de décembre 2016. (Photo: Wikimedia Commons | Colocho)
Les membres de l'Assemblée universitaire ont reçu un avis de modification de la charte au mois de décembre 2016. (Photo: Wikimedia Commons | Colocho)
La réforme de la charte de l’UdeM, inchangée depuis 1967, a été l’un des dossiers chauds pour les représentants de la communauté universitaire à la session dernière. Présentation de l’état des lieux pour les étudiants, alors que l’Assemblée universitaire (AU) s’apprête à se pencher sur la révision des statuts de l’établissement.

« Le Conseil de l’Université a déposé son projet de loi à l’Assemblée nationale et il est actuellement analysé par les juristes du gouvernement, affirme d’emblée le secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM), Simon Forest. Si une commission parlementaire est demandée, la FAECUM va déposer un mémoire et va essayer d’y faire une présentation. »

L’objectif de ce projet de réforme était d’abord de la moderniser et d’y enlever son caractère ecclésiastique. Plusieurs opposants s’inquiétaient néanmoins que le débat de la charte puisse permettre à des individus extérieurs de décider des orientations de l’Université. Une crainte qu’a toutefois balayée Simon. « Selon nos calculs, la proportion de membres externes diminue avec la modification du Conseil de l’Université, explique-t-il. Cela sans compter que deux sièges externes sont donnés aux directeurs de HEC Montréal et de Polytechnique. »

La FAECUM avait plusieurs revendications au niveau du projet de refonte. Parmi celles-ci, la création d’un collège électoral n’a pas été retenue, tout comme celle de rendre le texte de la charte non genré. La Fédération a cependant obtenu quatre sièges étudiants, qui seront partagés avec l’AGEEFEP, à la Commission des études, ainsi que l’annulation d’un changement de pouvoir de l’Assemblée universitaire, instance où a eu lieu la plupart des débats concernant la charte.