Deux drones s’invitent au match des Carabins

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Par Charles-Antoine Gosselin
mercredi 27 août 2014
Deux drones s'invitent au match des Carabins
Deux types de drone ont été utilisés, soit un modèle Phoenix et un Spreading Wings (Crédit photo : Charles-Antoine Gosselin)
Deux types de drone ont été utilisés, soit un modèle Phoenix et un Spreading Wings (Crédit photo : Charles-Antoine Gosselin)
Deux types de drones ont survolé, dimanche dernier, le terrain du CEPSUM lors du match préparatoire de l'équipe de football des Carabins. La compagnie Dizifilms captait des images pour une vidéo promotionnelle du Bureau des communications et des relations publiques de l'UdeM.
« On peut se permettre d’aller à la hauteur du stade pour filmer, ce qu’un hélicoptère ne peut accomplir » Alain Montambault Opérateur de drones

Pour ceux qui s’interrogeaient à savoir si les drones faisaient désormais partie de l’équipe de captation des matchs des Carabins, le réalisateur du vidéo, Jean-Pierre Serra de chez Experience 7,  soutient que la compagnie sous-traitante, DIZIfilms y était seulement pour une journée. « Ils sont là que pour tourner les scènes aériennes en ajoutant l’équipe des Carabins aux vidéos promotionnelles de l’UdeM », justifie ce dernier. La compagnie DIZIfilms est d’ailleurs impliqué dans la réalisation du premier volet des vidéos promotionnelles de l’UdeM mis en ligne depuis novembre 2013.

Alain Montambault, qui opérait les drones lors du match, est sous-traitant pour la compagnie DIZIfilms et fut l’un des premiers au Québec, et deuxième au Canada, à piloter ce type d’appareil. « Les appareils que j’utilise aujourd’hui sont beaucoup plus performants qu’à mes débuts », affirme ce dernier. Celui-ci a dû changer pour un aéronef plus discret durant le match parce qu’il était trop bruyant. Le modèle Spreading wings a donc été utilisé seulement lors de la cérémonie d’ouverture et le modèle Phoenix a survolé le terrain pendant la partie.

Selon lui, l’utilisation de ces appareils est avantageuse. « On peut se permettre d’aller à la hauteur du stade pour filmer, ce qu’un hélicoptère ne peut accomplir », marque M. Montambault.

L’utilisation de drones était une première dans l’histoire sportive de l’institution et l’opération en a intéressé plus d’un. « Je ne suis pas inquiète, mais tout dépendra de l’utilisation de ces images », confie la spectatrice et étudiante en droit à l’UdeM, Ariane Picard.

Selon le décompte de l’organisation des Carabins, 2324 spectateurs se trouvaient sur les lieux de tournage cette journée-là.

Mise à jour le 28 août à 13h56