Une serre et un potager à l’UdeM

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Par Anaïs Amoros
mardi 15 juin 2021
Une serre et un potager à l’UdeM
La première serre de l'UdeM Courtoisie : Aurélie Feuerstein
La première serre de l'UdeM Courtoisie : Aurélie Feuerstein
Pour augmenter le nombre de recettes du programme Aliments du Québec au menu, l’UdeM s’est dotée d’une serre et d’un potager afin de cultiver ses propres fruits et légumes. Les Services alimentaires de l’Université souhaitent tendre vers l’autosuffisance alimentaire.
« Je trouve ça important pour nous, pour savoir d’où viennent nos produits, soutient la cheffe traiteuse. Je trouve important d’encourager le local, et aussi pour notre clientèle, qu’elle sache qu’on est capable de lui offrir des produits de qualité et d’ici. »

« On est en train de cultiver nos tomates, nos poivrons, on va avoir nos pommes de terre, nos échalotes, des haricots, etc. », se réjouit la cheffe traiteuse et responsable des comptoirs à l’UdeM, Aurélie Feuerstein. Après le miel et le houblon déjà présents sur le campus, l’UdeM promeut ses propres fruits et légumes. « C’est tout nouveau, on l’a mis en place cette année », précise Mme Feuerstein.

Bien que les récoltes ne soient pas suffisantes pour subvenir aux besoins de toute une année scolaire, selon la cheffe traiteuse, les Services alimentaires de l’UdeM espèrent les offrir à la communauté udemienne. « On va essayer de se suffire pour nos besoins, mais on ne sait pas ce que ça va donner, poursuit Mme Feuerstein. On aimerait faire ça à long terme. »

Promouvoir les produits du Québec

Depuis maintenant trois ans, l’UdeM adopte le programme Aliments du Québec au menu pour valoriser les produits locaux. « Pour être certifié, on a élaboré des recettes et on est allé vers nos fournisseurs pour rechercher la provenance des produits, explique la cheffe traiteuse. Aliments du Québec au menu certifie ensuite si on correspond aux critères de la provenance. »

Aujourd’hui, cinq recettes sont reconnues par le programme. « On aimerait faire identifier plus de recettes, mais ça prend du temps », souligne Mme Feuerstein. Le plus difficile est d’obtenir les informations quant à la provenance des produits auprès des fournisseurs, selon elle. « Parfois, eux-mêmes n’ont pas toutes les données nécessaires à la certification, indique-t-elle. Le retraçage est parfois long entre différents fournisseurs. Ça peut prendre des semaines. »

Mme Feuerstein ajoute que certains produits ne font pas partie du programme, parce qu’ils ne composent pas une recette. « Quand on reçoit une caisse de pommes en provenance du Québec, on indique que ce sont des aliments du Québec, mais on ne peut pas dire que nous les avons certifiées », nuance-t-elle. Ainsi, seules les recettes élaborées par l’UdeM peuvent être certifiées par le programme Aliments du Québec au menu.