Une aide de 1,9 million de dollars pour maintenir le projet d’Université de l’Ontario français

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Par Zacharie Routhier
mardi 15 janvier 2019
Une aide de 1,9 million de dollars pour maintenir le projet d’Université de l’Ontario français
Mélanie Joly, alors qu'elle annonçait le 6 décembre dernier un investissement de 800 000$ pour des associations franco-ontariennes. Crédit photo : Twitter de Mélanie Joly.
Mélanie Joly, alors qu'elle annonçait le 6 décembre dernier un investissement de 800 000$ pour des associations franco-ontariennes. Crédit photo : Twitter de Mélanie Joly.
C’est aujourd’hui que le financement provincial du projet pour l’Université de l’Ontario français (UOF) prend fin. Dimanche soir, la ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, a annoncé une aide de 1,9 million de dollars pour le projet, permettant ainsi celui-ci de se maintenir jusqu’en 2020.

L’argent provient des fonds du Plan d’action pour les langues officielles et permettra à l’équipe de huit employés, actuellement en poste, de poursuivre leur travail.

L’annonce, qui a pris la forme d’une lettre adressée à la ministre des Affaires francophones du gouvernement de l’Ontario, Caroline Mulroney, rappelle que le gouvernement fédéral est encore prêt à participer au financement du projet d’université. « Une contribution du gouvernement fédéral au projet de l’Université est conditionnelle à ce que la province lui présente une demande de financement, et qu’elle s’engage à assumer au moins 50 % des coûts totaux », prévient cependant Mme Joly.

Elle insiste sur le fait que l’offre de financement ne dédouane pas le gouvernement ontarien de ses devoirs. « La responsabilité revient au gouvernement de l’Ontario de mener à bien ce projet », affirme-t-elle, tout en assurant néanmoins à la communauté franco-ontarienne qu’elle pourra toujours compter sur l’appui du fédéral.

Chemin cahoteux

Le projet de l’UOF, dont l’ouverture était prévue pour 2020, a pris du plomb dans l’aile le 15 novembre dernier, lorsque le premier ministre Ford a annoncé son intention de couper le financement qui lui était dédié.

Depuis, ni la grogne de la communauté franco-ontarienne ni les offres d’aide du gouvernement fédéral n’ont fait changer ce dernier d’idée.