Un nouveau permis de travail pour les étudiant·e·s internationaux·ales

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Par Paul Fontaine
mardi 26 avril 2022
Un nouveau permis de travail pour les étudiant·e·s internationaux·ales
Les étudiant·e·s internationaux·ales récemment diplômé·e·s seront admissibles à un nouveau PTPD d'une durée de 18 mois. Image : StockSnap sur Pixabay.
Les étudiant·e·s internationaux·ales récemment diplômé·e·s seront admissibles à un nouveau PTPD d'une durée de 18 mois. Image : StockSnap sur Pixabay.

Les étudiant·e·s internationaux·ales récemment diplômé·e·s et dont le permis de travail post-diplôme arrive à échéance cette année pourront demeurer au Canada plus longtemps. Ils et elles seront admissibles dans le courant de l’été à un nouveau permis de travail ouvert d’une durée maximale de 18 mois.

Les 95 000 titulaires d’un permis de travail post-diplôme expirant entre janvier et décembre 2022 seront admissibles à ce nouveau permis de travail ouvert. Cette mesure fait partie d’une politique temporaire Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre.

Le ministre d’IRCC, Sean Fraser, en a fait l’annonce le vendredi 22 avril dernier. « Ces mesures visent à répondre aux besoins pressants dans tous les secteurs du pays, tout en offrant plus de possibilités aux diplômés récents et aux autres demandeurs de bâtir leur vie au Canada », a-t-il déclaré.

Lutter contre la pénurie de main-d’œuvre

Parmi les 157 000 ancien·ne·s étudiant·e·s qui ont obtenu leur résidence permanente en 2021, près de 88 000 ont procédé à la transition entre le permis de travail post-diplôme et leur nouveau statut, selon IRCC.

C’est pourquoi IRCC estime que les étudiant·e·s internationnaux·ales récemment diplômé·e·s et qui travaillent au Canada sont déjà « bien intégrés au marché du travail canadien » et sont appelé·e·s à « jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la pénurie de main-d’œuvre ».

Cette nouvelle politique, dont les détails seront communiqués au cours des prochaines semaines, offre également une série d’allégements pour les demandeur·euse·s d’un permis de travail ouvert. Ils et elles n’auront plus, entre autres, à demeurer au pays pendant le traitement de leur demande. De même, le processus de réunification familiale pour ces demandeur·euse·s sera allégé.