Le biocarburant pour avion de l’Université de l’Alberta à la chasse aux GES

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Par Edouard Ampuy
jeudi 1 avril 2021
Le biocarburant pour avion de l’Université de l’Alberta à la chasse aux GES
Ce projet de biocarburant est financé grâce au Programme d’innovation énergétique (PIE) du gouvernement fédéral. Crédit : Viola-ness, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0.
Ce projet de biocarburant est financé grâce au Programme d’innovation énergétique (PIE) du gouvernement fédéral. Crédit : Viola-ness, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0.

L’Université de l’Alberta développe une technologie de conversion des lipides en hydrocarbures (CLH), une écotechnologie qui pourrait réduire la majorité des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’industrie aéronautique. Une innovation dans laquelle le gouvernement fédéral a décidé d’investir.

 Le Canada a annoncé mardi qu’il accorde un financement de 2 890 000 $ à l’Université de l’Alberta pour soutenir sa production de biocarburant aéronautique. « En investissant dans les technologies propres, nous réduisons les émissions et renforçons notre compétitivité, a déclaré le ministre des Ressources naturelles du Canada, Seamus O’Regan Jr. Voilà comment nous atteindrons une économie carboneutre en 2050. »

Les fonds permettront de développer la technologie CLH, en participant à la mise en place de circuits, dans le but de produire un combustible pour moteur d’avion renouvelable à partir de matières premières comme les déchets des industries de la restauration et de l’élevage.

La CLH, créée par le professeur à l’Université de l’Alberta David Bressler, offrirait à l’industrie aéronautique une solution sûre et propre en comparaison avec les carburéacteurs classiques, pour la plupart dérivés du pétrole. D’après le communiqué publié par Ressources naturelles Canada, la technologie CLH pourrait réduire jusqu’à 90 % des émissions de GES de l’industrie.

Ce projet de biocarburant est financé grâce au Programme d’innovation énergétique (PIE) du gouvernement fédéral. Celui-ci vise à atteindre les objectifs de croissance propre que le Canada s’est fixés pour 2050 et finance dans ce but des projets de recherche qui favorisent la réduction des émissions de GES.