L’Inde vue de l’intérieur

La professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques Isabelle Raynauld a invité Anandana Kapur à la suite d’une rencontre à l’Institut de technologie du Massachusetts lors d’un laboratoire de recherche et de création. « Quand elle a présenté son projet, j’ai trouvé ça extraordinaire et différent, se souvient M^me Raynauld. Ça nous plonge au cœur de la vie des femmes à New Delhi. »

Pour ce projet, la cinéaste a contacté une centaine de femmes indiennes de différentes couches sociales pour qu’elles filment avec leur téléphone cellulaire des scènes de leur quotidien. « Ces femmes-là peuvent filmer sans que la réalisatrice ne soit partout en même temps, et le cellulaire leur permet d’être discrètes », poursuit-elle.

L’interactivité de l’œuvre permettra à l’utilisateur de choisir le fil narratif qu’il veut suivre. « On est comme à l’intérieur de l’œuvre, dans un milieu clos et scénarisé, mais très vaste à la fois », explique-t-elle.

Cette rencontre permettra à M^me Kapur de recevoir une rétroaction de la part des professeurs et des étudiants sur la démarche qu’elle est en train de conceptualiser. Elle sera aussi bénéfique pour les étudiants. « Je trouve qu’il est important pour eux de rencontrer des cinéastes de différentes générations, de différents pays et de différentes formations », affirme la professeure.

La conférence sera donnée en anglais.

Mardi OCQ | Anandana Kapur

13 mars 2018 | 17 h

Carrefour des arts et des sciences

Entrée libre