Regard poétique sur le patrimoine japonais

« En juillet 2019, 23 sites japonais étaient inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont 19 sites culturels et 4 sites naturels, peut-on lire sur un cartel explicatif au début de l’exposition. La convention du patrimoine mondial est un document adopté par l’UNESCO à Paris en 1972. Son objectif est de préserver, pour les générations futures, l’héritage des monuments, des ensembles bâtis et des lieux naturels dans le monde entier, ayant une valeur exceptionnelle et universelle. »

Ces sites patrimoniaux forment le sujet des 67 photographies qui composent l’exposition. Les clichés ont été pris par l’artiste japonais Kazuyoshi Miyoshi.

Si des temples bouddhistes vieux de plusieurs siècles figurent sur plusieurs photographies, certains éléments de l’exposition sont aussi consacrés à une période plus moderne de l’histoire nippone, comme les villages montagnards de Gokayama, ou à des sites naturels tels que les îles Ogasawara.

Des bâtiments témoins de l’histoire

Deux photographies illustrent le Mémorial de la Paix d’Hiroshima, ou « Dôme de Genbaku »,  un bâtiment ayant résisté à l’impact de la bombe atomique qui a décimé la ville et sa population le 6 août 1945.

Le cartel explicatif qui accompagne ces photographies mentionne comment la structure du bâtiment a résisté à l’impact de la bombe atomique.

« La structure de la coupole ne s’effondra pas sous l’onde de choc, mais elle fut dépouillée de son cadre en acier d’armature, peut-on lire. Le dôme de la bombe atomique fut inscrit au patrimoine mondial à la suite du camp de concentration d’Auschwitz. Les deux furent classés comme patrimoine culturel représentant les erreurs tragiques de l’humanité. »

Deux photographies illustrent le Mémorial de la Paix d’Hiroshima. Crédit photo : Marc Boulanger

L’exposition Kazuyoshi Miyoshi, photographies du patrimoine japonais est produite par la Japan Foundation  de Toronto et est présentée par la Faculté de l’aménagement, l’École d’architecture et l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université.

Elle se tient jusqu’au 15 février, au pavillon d’aménagement, 2940, chemin de la Côte-Ste-Catherine.