Écrire l’histoire de l’art

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Par NANTOU SOUMAHORO
vendredi 18 janvier 2019
Écrire l’histoire de l’art
Parallèle 67 remplace l'ancienne revue L'argot. (archives Quartier Libre)
Parallèle 67 remplace l'ancienne revue L'argot. (archives Quartier Libre)
L’Association étudiante histoire de l’art UdeM lancera début juin 2019 la revue Parallèle 67. Cette initiative vise à pallier le manque de représentation des enjeux entourant l’histoire de l’art dans les revues étudiantes à l’UdeM.

«Une revue en histoire de l’art aurait des retombées positives pour le Département tout en permettant aux étudiants d’acquérir une expérience de publication et d’édition », explique la responsable de la revue, Clara Ruestchmann, qui déplore le manque de journaux dédiés à son domaine d’étude.

La professeure au Département d’histoire de l’art Louise Vigneault, a exprimé son enthousiasme quant à la création de la revue. « Parallèle 67 est une belle opportunité de collaboration pour les étudiants », souligne-t-elle. Le journal remplace L’Argot, dont la parution a cessé en 2016, faute de financement.

En 2018, le projet voit le jour sur l’initiative d’étudiants aux cycles supérieurs. Son nom rappelle l’Expo Universelle de Montréal de 1967. La responsable annonce que la revue sera publiée chaque année, regroupant en une centaine de pages des articles de fond ouverts sur le monde. Le thème inaugural, l’« (im) mobilité », suggère trois axes : les mobilités choisies, les mobilités « malgré soi » et l’immobilité.

La revue sera bilingue afin de s’adapter à l’aspect cosmopolite de Montréal et de la communauté udemienne. Imprimée en 80 exemplaires, elle ne sera distribuée qu’aux membres du Département. Clara note toutefois qu’il sera possible de se procurer d’autres exemplaires sur demande à prix coûtant.

Appel à textes

Au début du mois de décembre 2018, l’Association étudiante histoire de l’art UdeM a lancé un appel à textes afin de trouver des contributeurs. Elle propose aux étudiants de cycles supérieurs du Québec et du Canada, mais aussi de l’international, d’écrire des articles de 2 000 à 2 500 mots.

« Nous avons quelques propositions d’articles pour le moment, note Clara. Nous allons diffuser davantage l’appel à textes et passer voir les étudiants de l’UdeM directement », ajoute la responsable, qui rappelle que la soumission d’articles est encore possible jusqu’au 15 février 2019.