À l’écoute des lanceurs d’alertes

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Par Alexandre P. Laperrière
vendredi 15 décembre 2017
À l’écoute des lanceurs d’alertes
(Photo: Daniel Agrelo | Pixabay)
(Photo: Daniel Agrelo | Pixabay)
L’UdeM souhaite faire l’acquisition d’une plateforme numérique de signalement d’actes répréhensibles. Les entreprises intéressées avaient jusqu’au 29 novembre pour soumettre une proposition. Quatre offres sont présentement à l’étude.

Cette démarche fait suite à la Politique de signalement des actes répréhensibles à l’égard de l’UdeM adoptée le 8 mai 2017. « Dans les bonnes pratiques entourant une telle politique, il est d’usage pour les organisations de se doter d’une telle plateforme, explique la porte-parole de l’établissement, Geneviève O’Meara. C’est donc dans cette optique que nous désirons implanter cela à l’UdeM. »

La plateforme sera le recours privilégié pour signaler, entre autres, les manquement aux lois, les atteintes aux normes d’éthique et de déontologie de l’Université et la mauvaise gestion, dont les abus d’autorité, comme l’indique la politique.

Aux dires de Mme O’Meara, il s’agirait d’une première au Québec. « Les informations que je détiens indiquent que nous serions une des premières, sinon la première université [de la province] à le faire », soutient la porte-parole.

Tous les membres de la communauté universitaire témoins d’une situation litigieuse pourront en faire part sans crainte. « [Ils auront] accès à une plateforme sécurisée et sécuritaire qui [leur] permettra de nous fournir des informations en toute confiance et confidentialité », assure Mme O’Meara.

Le projet retenu devra garantir l’anonymat de tout signalement déposé. L’Université tient aussi à offrir une protection contre les représailles pour les personnes ayant collaboré à une enquête, qu’elles en soient à l’origine ou non.

Cette démarche est en réponse à la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics, adoptée par le gouvernement provincial en décembre 2016.


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