Un été à l’université

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Par Marianne Castelan
mardi 26 mars 2019
Un été à l’université
StudiUM est propulsé par le logiciel libre Moodle, utilisé par la majorité des établissements universitaires québécois. (Crédit photo : Archives Quartier Libre)
StudiUM est propulsé par le logiciel libre Moodle, utilisé par la majorité des établissements universitaires québécois. (Crédit photo : Archives Quartier Libre)
Cette année, l’UdeM lance sa première école d’été. Destinée aux élèves du secondaire à l’international âgés de 15 à 17 ans, celle-ci vise à promouvoir la diversité des programmes proposés par l’Université ainsi que le multiculturalisme montréalais.

La directrice du service des admissions, Michèle Glémaud, explique que l’idée de créer cette école d’été est venue dans le cadre de groupes de discussions, tenus avec des étudiants internationaux. « Ils ont parlé du manque d’information qu’ils avaient avant de venir, par rapport à l’UdeM, par rapport à la ville de Montréal, et par rapport à nos programmes d’études », détaille Mme Glémaud.

Selon cette dernière, l’école d’été se découpera en trois parties : la découverte des programmes de l’UdeM, des cours de langues (français ou anglais) et des activités culturelles, sociales ou encore sportives, pour que les élèves partent à la découverte de Montréal.

Les lycéens ciblés

« On a misé sur des milieux où on était déjà présents », explique la chef de secteur Communication-marketing du Service de recrutement de l’UdeM, Judith Picard.

Elle précise que l’Université a particulièrement visé la France et la Belgique, notamment dans les lycées avec lesquels elle dispose déjà de partenariats, mais aussi le Maghreb, et plus particulièrement le Maroc et la Tunisie. Sur le continent américain, l’UdeM a surtout ciblé le Brésil et les États-Unis.

Des étudiants sérieux

« On regarde un peu le dossier académique et on voit si l’étudiant est sérieux dans ses études, souligne Mme Glémaud. On lui demande de nous écrire un petit texte pour nous parler de sa motivation à venir à l’école d’été. » Le dossier de candidature doit être complété par une courte lettre de recommandation signée de la main d’un professeur de l’élève.

« On a quand même eu plus de 200 personnes qui ont manifesté leur intérêt », remarque Mme Glémaud, qui précise qu’elle s’attendait à recevoir une soixantaine de candidatures. Selon elle, l’école d’été devrait accueillir 80 personnes cette année.

Un projet encadré par des étudiants

« Les personnes qui vont être avec les élèves du secondaire sont elles-mêmes des étudiantes, soit de baccalauréat, soit de maîtrise », explique la directrice du service des admissions. Elle ajoute procéder actuellement à l’embauche de six animateurs qui seront avec les élèves en tout temps.

« Tous les ateliers disciplinaires vont être faits par des étudiants, continue-t-elle. On travaille en collaboration avec les facultés pour les mettre au point. » Mme Glémaud évoque notamment un atelier en nutrition, où il sera question de cuisine moléculaire et qui sera animé par un étudiant en nutrition.

« Passer du lycée à l’université, c’est un grand pas, observe Mme Picard. On a la chance au Québec d’avoir les cégeps qui font le tremplin entre les deux, mais pour les élèves étrangers, c’est un autre monde. » Elle dit espérer que cette première prise de contact entre les élèves du secondaire et l’UdeM permettra à ces derniers de diminuer les craintes ou appréhensions qu’ils peuvent avoir vis-à-vis du passage à l’université.

Porte d’entrée ?

Mme Picard indique que le fait d’avoir participé à cette école d’été ne facilitera en rien le processus d’admission de l’élève à l’UdeM. « Les procédures d’admission resteront inchangées », insiste-t-elle.

Pour participer à l’école d’été de l’UdeM, qui durera deux semaines, les élèves devront débourser 2 500 dollars. Ce prix inclut le logement en résidence étudiante, la plupart des repas, l’animation universitaire, les cours de langue et les activités culturelles.