Le nom de l’Université Laval utilisé pour une fraude

icone Societe
Par Thomas Martin
jeudi 1 mars 2018
Le nom de l’Université Laval utilisé pour une fraude
Les 48 cours sélectionnés pour le projet représentent 50 % des cours à la Faculté des sciences de l’administration et à la Faculté des sciences sociales. (Photo : Flickr.com | Jean-Pierre Dalbéra)
Les 48 cours sélectionnés pour le projet représentent 50 % des cours à la Faculté des sciences de l’administration et à la Faculté des sciences sociales. (Photo : Flickr.com | Jean-Pierre Dalbéra)
Des personnes malintentionnées utilisant le nom de l’Université Laval (UL) promettent des études gratuites et usent de cette technique pour soutirer de l’argent aux destinataires. L’Université tente de mettre en garde les étudiants étrangers face à ce danger.

Le courriel précise que des bourses couvrant tous les frais reliés aux études sont offertes par l’UL aux candidats étrangers désireux d’y étudier. « Aucun organisme externe à l’Université Laval ou à la Fondation de l’Université Laval n’est autorisé à offrir des bourses d’études aux étudiants pour le compte de l’Université », peut-on lire sur le site officiel de l’Université.

Pour obtenir une contrepartie, les fraudeurs demandent à leurs interlocuteurs le transfert d’une somme d’argent où des informations personnelles figurent. Pour rendre leur demande crédible, ils utilisent le logo officiel de l’UL, font référence à des organismes se disant partenaires de l’Université et falsifient des documents. Certains fraudeurs arrivent également à utiliser une adresse courriel se terminant par @ulaval.ca, comme l’utilisent les membres de l’UL. « Afin de vérifier si l’adresse courriel est valide, assurez-vous que l’adresse courriel de réponse est toujours avec le nom de domaine ulaval.ca », précise l’Université sur son site officiel.

L’Université de son côté incite les destinataires de ces courriels frauduleux à dénoncer ces tentatives. Elle ajoute n’avoir d’affiliation avec aucun service ou représentant intermédiaire pour l’admission des étudiants.

Pour rappel, l’UL avait déjà fait part de problèmes similaires en juin 2016, plus particulièrement pour des pays africains comme le Bénin et la Côte d’Ivoire.