La santé mentale est de moins en moins tabou chez les étudiants

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Par Élom Defly
mardi 22 janvier 2013
La santé mentale est de moins en moins tabou chez les étudiants
De plus en plus d'étudiants ont besoin d'aide psychologique (Crédit photo: Tiffany Hamelin)
De plus en plus d'étudiants ont besoin d'aide psychologique (Crédit photo: Tiffany Hamelin)

Le commissaire adjoint à l’appréciation et à l’analyse du Bureau du Commissaire à la santé et au bien-être du Québec, Jacques E. Girard, se réjouit que les demandes des étudiants augmentent auprès du Centre de santé et consultation psychologique de l’UdeM (CSCP).

Selon un article paru le 15 janvier dernier dans le Quartier Libre, le CSCP a effectué 10 000 entrevues individuelles au cours de l’année écoulée.

« Au Québec, les gens ont du mal à reconnaître qu’ils ont des problèmes de santé mentale, affirme Jacques Girard. Si les demandes augmentent dans les centres de soutien universitaires, cela veut dire que les jeunes commencent par prendre conscience du problème, et c’est plutôt une bonne nouvelle. »

Le commissaire adjoint ajoute que les cas les plus traités dans les centres de soutien psychologique en milieu scolaire sont des cas de dépression, de crainte ou de phobie.

Le problème, c’est que ces centres sont souvent débordés par la demande sans cesse grandissante. Selon M. Girard, l’accès gratuit aux psychologues privés aidera à désengorger des centres de soutien universitaires.

Dans un prochain article du Quartier Libre, vous découvrirez dans quelle mesure la recommandation du Bureau du Commissaire à la santé et au bien-être peut être appliquée.