Gain historique pour les personnes transsexuelles sur le campus

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Par Charles-Antoine Gosselin
lundi 20 octobre 2014
Gain historique pour les personnes transsexuelles sur le campus
D’ici la fin de la session, l’UdeM devrait modifier l’affichage de certaines toilettes individuelles pour en faire des toilettes sans genre. C’est ce qu’a annoncé le 9 octobre dernier le Groupe d’action trans de l’UdeM, qui promeut les droits des personnes transsexuelles sur le campus.

« Sur le campus, il existe présentement seulement trois endroits où les gens non-genrés ne se sentent pas mal à l’aise d’aller »,
affirme celle qui a eu l’initiative de la proposition, la porte-parole du groupe et étudiante en histoire, Caroline Trottier Gascon.

Le comité a proposé en mars dernier des demandes qui semblent avoir été bien accueillies au vice-rectorat des affaires étudiantes. « La vice-rectrice a dit “quelle bonne idée !” », rapporte Caroline.

L’administration a ensuite communiqué avec la direction des immeubles, qui gère la mise en application de l’affichage des toilettes, pour proposer la
nouvelle politique. « On ne vise que les toilettes individuelles », souligne l’étudiante.

Une demande semblable a été envoyée au campus Outremont, où la réception a été différente. « On m’a répondu que les toilettes étaient une affaire étudiante et qu’il fallait que je m’adresse à la FAÉCUM », relate-t-elle.

Des pourparlers sont aussi en cours afin de permettre l’utilisation du nom d’usage des personnes trans sur la prochaine version de Synchro.« J’espère que les modifications seront ap­portées avant la prochaine période d’admission, affirme Caroline. Il sera ainsi tout de suite possible de s’inscrire à l’UdeM sous le nom d’usage. » Des mesures d’accommodements semblables sont offertes aux
Universités McGill et Concordia.