CREPUQ: une renaissance à prévoir ?

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Par Camille Feireisen
lundi 9 novembre 2015
CREPUQ: une renaissance à prévoir ?
Le recteur de l'UdeM, Guy Breton, est actuellement le président du BCI. Crédit photo : Guillaume Villeneuve
Le recteur de l'UdeM, Guy Breton, est actuellement le président du BCI. Crédit photo : Guillaume Villeneuve
La Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec, ou CREPUQ, pourrait bien renaître. L'organisme qui prenait autrefois la parole publiquement pour les universités avait été remplacé il y a deux ans par le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI).

Fin 2013, la CREPUQ s’est effondrée à la suite de désaccords concernant les frais de scolarité. Plusieurs universités se sont retirées de l’organisme, dont l’UdeM. Pendant 50 ans, la CREPUQ a pourtant regroupé tous les établissements universitaires du Québec.

Après son implosion, les recteurs ont décidé de préserver des activités communes, comme les échanges étudiants et la gestion d’ententes avec le gouvernement québécois. Ils ont, pour cela, créé un nouvel organisme pour les représenter, le BCI. Toutefois, ce dernier n’est pas autorisé à participer à des activités de relations publiques ou du lobbying. Dans un contexte de compressions budgétaires, les universités ont vu leur pouvoir de négociation affaibli.

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Parmi les critiques faites à l’actuel BCI, le leadership du président de l’organisme et recteur de l’UdeM, Guy Breton serait contesté et jugé insuffisant pour maintenir le rôle voulu pour le BCI.  « Est-ce qu’on se porte mieux depuis la disparition de la CREPUQ ? Non, c’est assez évident. Même si on a de la difficulté, comme bien des organisations, à prendre position commune, il est important que la voix des universités québécoises soit bel et bien entendue », a expliqué la rectrice de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Johanne Jean en entrevue au journal Le Devoir.

  

En entrevue avec Le Devoir, M. Breton a émis des doutes quant à la pertinence de la transformation du BCI. Les différentes voix des universités seraient, selon ses dires, souvent sujet à des contradictions que la CREPUQ elle-même ne parvenait pas à faire disparaître.

 

   Source: Le Devoir