Un concert du centenaire

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Par Dominique Cambron Goulet
jeudi 28 mars 2013
Un concert du centenaire
Nicolas Ellis dirige l'Orchestre Symphonique de l'Agora (Photo: Courtoisie Nicolas Ellis)
Nicolas Ellis dirige l'Orchestre Symphonique de l'Agora (Photo: Courtoisie Nicolas Ellis)

À l’occasion du centenaire du Sacre du printemps, l’Orchestre Symphonique de l’Agora (OSA) présentera le chef-d’œuvre du compositeur russe Igor Stravinsky le 29 mars à la salle Claude-Champagne de la Faculté de musique de l’UdeM.

L’orchestre, composé en grande majorité d’étudiants de l’UdeM, est sous la direction de l’étudiant au baccalauréat en musique Nicolas Ellis. « Nous existons depuis environ deux ans, dit-il. Mais la formation atteindra pour la première fois près de 100 musiciens. »

La présentation des œuvres sera assurée par une célébrité de la musique classique au Québec, Edgar Fruitier. « C’est un excellent orateur et c’est très agréable de l’avoir avec nous », se réjouit M. Ellis.

En plus de l’OSA, deux autres groupes seront sur scène pour de courtes performances : le groupe de percussions brésiliennes Movimento et le Garage à musique. « L’OSA sert à mettre en valeur des organismes sociaux ou humanitaires, rappelle M. Ellis. Nous tenions à souligner le travail du Garage à musique, qui offre des cours de musique gratuits dans Hochelaga. » Cet organisme a été fondé par la femme du célèbre Docteur Julien, Hélène Trudel, ce qui explique la présence de la Fondation du Dr Julien à l’événement.

« Mais le but premier du concert est de célébrer le centenaire du Sacre du printemps », soutient Nicolas Ellis. Le concert a lieu deux mois jour pour jour avant le centenaire officiel de l’œuvre dont la première a eu lieu à Paris le 29 mai 1913. « Le fait que cela tombe le 29 n’est qu’une coïncidence », assure-t-il.

Une première mouvementée

Le Sacre du printemps, qui est à l’origine d’un ballet, est une œuvre dont la première a marqué les esprits. Il y a cent ans, une partie de la foule a été scandalisée par la chorégraphie de Vaslav Nijinsky montrant des danseuses dans des collants couleur chair, pour donner l’impression de nudité. La représentation tourna pratiquement à l’émeute, alors que les danseurs et musiciens étaient incapables de s’entendre à cause des réactions de la foule. Ce n’est pas seulement la chorégraphie qui a choqué les spectateurs, la musique de Stravinsky étant également très avant-gardiste à l’époque.

 

100e anniversaire du Sacre du printemps

29 mars 20 h

Salle Claude-Champagne

10 $ pour les étudiants

www.osagora.ca