Le financement participatif appliqué aux études

icone Societe
Par Fanny Bourel
jeudi 28 mars 2013
Le financement participatif appliqué aux études
Le site Upstart propose de financer les études de manière participative. (Crédit : upstart.com)
Le site Upstart propose de financer les études de manière participative. (Crédit : upstart.com)

Le financement des études par des investisseurs plutôt que par une banque, voilà ce que propose la jeune pousse américaine Upstart. Ce site internet permet de mettre en relation des personnes disposant d’un capital avec des étudiants cherchant à financer leurs études. 

La dette étudiante est tellement élevée aux États-Unis qu’on parle d’une bulle financière semblable à celle qui a éclaté en 2008 avec les prêts à haut risque. C’est dans ce contexte que des anciens de Google ont lancé Upstart, il y a environ un an, rapporte economiemagazine.fr. Le principe est simple : les étudiants à la recherche de financement présentent leur projet universitaire et précisent la somme dont ils ont besoin, et les personnes intéressées à les financer peuvent leur verser de l’argent. 

Une fois leurs études terminées, les étudiants devront verser un pourcentage de leurs revenus annuels, soit de 6 à 7 %, pendant dix ans. Si l’étudiant gagne moins de 30 000 $ par an, il peut avoir à rembourser un pourcentage pendant cinq années de plus. La relation entre l’étudiant et son créditeur n’est pas que financière. Ce dernier peut également devenir le mentor de l’étudiant. Les projets des étudiants peuvent être financés par plusieurs personnes, la somme minimale à investir étant de 100 $. 

Upstart prélève une commission de 3 % ou 1,5 % sur les montants prêtés et versés, respectivement. L’un des fondateurs, Dave Girouard, souhaite que son site permette aux étudiants diplômés de choisir un emploi qui leur plaît vraiment ou de devenir entrepreneurs plutôt que d’aller travailler pour une grande entreprise afin de gagner suffisamment pour rembourser leur prêt. « Je rencontrais des tas de jeunes qui étaient sur le point de sortir de l’université avec des idées plein la tête en matière de start-ups ou de projets de recherche. La plupart d’entre eux avouaient « mais je vais opter pour le plan B », qui consistait généralement à accepter un poste dans une grande compagnie », a -t-il déclaré.