Sorties du 13 décembre 2017 au 7 janvier 2018

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Par Michaele Perron-Langlais
jeudi 14 décembre 2017
Sorties du 13 décembre 2017 au 7 janvier 2018
L'exposition Sans soucis sois sans soucis de Nicolas Ranellucci aborde les endroits qu'on fréquente au quotidien, comme la maison. (Photo : Courtoisie Nicolas Ranellucci)
L'exposition Sans soucis sois sans soucis de Nicolas Ranellucci aborde les endroits qu'on fréquente au quotidien, comme la maison. (Photo : Courtoisie Nicolas Ranellucci)

La magie du quotidien

Avec l’exposition Sans soucis sois sans soucis, présentée à la Tohu à partir du 14 décembre, l’artiste peintre Nicolas Ranellucci souhaite encourager le public à trouver la magie dans les lieux les plus banals.

« Je trouve que l’art, c’est comme une grosse loupe qu’on met dans des endroits qu’on ne remarque pas, explique M. Ranellucci. Mon rôle, c’est un peu de donner de la couleur à ces endroits-là. » Dans ses tableaux, l’artiste représente les lieux qu’on habite chaque jour, comme la maison, la cour ou la chambre à coucher. « C’est une réflexion sur le quotidien et ce qui fait qu’il peut se transformer en quelque chose qui pourrait devenir magique », ajoute-t-il.

Le titre de l’exposition, Sans soucis sois sans soucis, est inspiré du texte Reklame de la poétesse autrichienne Ingeborg Bachmann. « Des fois, on s’enferme, on a des angoisses ou des peurs, mais la nature nous donne toujours une lueur d’espoir, croit M. Ranellucci. Je trouvais que dans ce poème-là, ça résumait assez bien cette idée. »

Selon l’artiste, les œuvres présentées peuvent plaire à tous types de public. « Ça se prête bien au regard des plus jeunes comme des plus vieux, affirme-t-il. C’est assez ludique, mais en même temps, c’est sérieux ! »

Si certains tableaux ont déjà été présentés dans le cadre d’autres événements, ce sera la première fois qu’ils seront réunis dans une même exposition.

Sans soucis sois sans soucis
Du 14 décembre 2017 au 18 février 2018
La Tohu | 2345, rue Jarry Est
Gratuit

L’art pour s’intégrer à la communauté

Le Musée des maîtres et des artisans du Québec (MMAQ) collabore avec le Centre d’accueil et de référence sociale et économique pour immigrants (CARI) Saint-Laurent pour présenter l’exposition Les jumeaux du CARI, la 20ème, du 14 décembre 2017 au 7 janvier 2018.

Les artistes dont le travail sera présenté ont pris part au programme de jumelage du CARI, qui associe des immigrants récents à des gens installés depuis plus longtemps dans leur société d’accueil, en fonction de leurs affinités professionnelles.

« L’idée de mettre les artistes en réseau est favorisée pour que les nouveaux arrivants aient une première expérience d’exposition ici et qu’ils soient affichés avec un nom d’ici, souligne la responsable des communications du MMAQ, Fanny Luquet. Ça leur permet de rencontrer la communauté. »

Chacun des artistes récemment installés au Québec a déjà exposé des œuvres dans son pays d’origine. Il s’agit d’Aghigh Ranjbar de l’Iran, de la Syrienne Marie Jananji et de Yasser Gonzalez Vasallo, originaire de Cuba. Ils sont jumelés à l’artiste Patricia David, née en Argentine et installée à Montréal depuis plusieurs années. Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, l’entrée au MMAQ est gratuite jusqu’à la fin de l’année 2017.

Les jumeaux du CARI, la 20ème
Du 14 décembre 2017 au 7 janvier 2018
Musée des maîtres et des artisans du Québec | 615, avenue Sainte-Croix
Gratuit jusqu’au 31 décembre 2017
Étudiant 4 $ — Régulier 7 $ à partir de janvier 2018

Découvertes dansantes

Le complexe Desjardins accueillera sept écoles de danse de la région les 15 et 16 décembre prochains dans le cadre de l’événement La magie de la danse. Chaque groupe de danseurs y offrira une prestation à tour de rôle.

C’est l’Académie de ballet métropolitain (ABM) qui sera la première école à occuper la scène. D’après le directeur artistique de l’établissement, Alexis Simonot, l’ambiance qui règne lors de ce type de performance est particulièrement intéressante pour les danseurs. « C’est vraiment chouette de danser devant un public qui ne s’attend pas forcément à voir de la danse, parce que ce sont des gens qui se promènent et qui tombent là par hasard, pour la plupart », explique-t-il.

Pour les spectateurs, il s’agit d’une occasion de faire des découvertes. « On présente plein de choses différentes, affirme M. Simonot. C’est plein d’extraits de ballets, des variations, donc c’est assez diversifié. Ça permet aux gens de découvrir le ballet classique. Ça peut être différents styles, comme le ballet romantique ou le ballet de caractère. »

Le Studio KMK Dance et l’École supérieure de ballet du Québec complètent la programmation du samedi, alors que les danseurs de l’École Saint-Bruno-de-Laval, de Ballet Divertimento, de l’École Louise Lapierre et des Mutins de Longueuil s’exécuteront dans la journée de dimanche.

La magie de la danse
15 et 16 décembre 2017
Complexe Desjardins | 150, rue Sainte-Catherine Ouest
Gratuit