Manifestation contre Guy Breton

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Par Éric Mathieu
mercredi 5 février 2014
Manifestation contre Guy Breton
Le 5 février dernier, une manifestation regroupant 200 étudiants a pris la rue pour s'opposer à la réélection du recteur. (Crédit Photo: Éric Mathieu)
Le 5 février dernier, une manifestation regroupant 200 étudiants a pris la rue pour s'opposer à la réélection du recteur. (Crédit Photo: Éric Mathieu)

« Guy Breton démission ! », c’est ce que scandaient haut et fort les participants à la manifestation qui s’est tenue ce mercredi 5 février à 11 h 45 sur le Campus de l’UdeM pour dénoncer la possible réélection de l’actuel recteur Guy Breton par le Conseil de l’Université le 24 février prochain.

Répondant à l’appel du groupe Facebook Pour la démission de Guy Breton et contre sa réélection, environs 200 étudiants de l’UdeM, dont trois membres du bureau exécutif de la FAÉCUM, ont convergé vers le chemin menant à la station de métro Université-de-Montréal, lieu de départ de la manifestation.

(Crédit Photo: Éric Mathieu)

(Crédit Photo: Éric Mathieu)

Les manifestants ont défilé pacifiquement le long du chemin menant au sommet de la montagne, empruntant le chemin de la Tour, pour ensuite investir la Place de la Laurentienne.

La manifestation s’est ensuite poursuivie dans les couloirs du pavillon 3200 Jean-Brillant au son des tambours de la formation Movimento et sous le regard ébahi et stupéfait des étudiants présents sur place. L’atmosphère était à la fois bruyante et joyeuse.

Par la suite, c’est sous la neige que les étudiants ont pris d’assaut le boulevard Édouard-Montpetit, et se sont dirigés vers l’entrée principale du pavillon Marie-Victorin, où la manifestation a connu son dénouement. Toutefois, les manifestants ont promis de réaliser d’autres actions, dont certaines durant les portes ouvertes de l’UdeM. 

(Crédit Photo: Éric Mathieu)

(Crédit Photo: Éric Mathieu)

L’événement se déroulait sous le regard attentif des policiers du SPVM et des constables spéciaux de l’Université, qui étaient prêts à intervenir aux moindres signes de débordement de la part des étudiants.