Campus

Le beurre d’arachide a vite attiré la nouvelle pigiste dans le local de Quartier Libre. (crédit photo : Tiffany Hamelin)

Visiteurs indésirables

En ce début du mois de décembre, une nouvelle collaboratrice a passé les portes du local de Quartier Libre. Les tapettes installées dans le local ne lui ont cependant pas permis de s’éterniser dans les bureaux du journal. À la suite de la visite de cette souris, QL a décidé d’enquêter sur la présence des rongeurs sur le campus.

 Au début de la période hivernale, les rongeurs et les insectes ne se gênent pas pour entrer à l’intérieur des bâtisses afin de se trouver un abri. L’UdeM n’est pas épargnée par ce phénomène. Depuis 2008, l’Université fait appel à l’expertise de la compagnie d’extermination Maheu Maheu pour contrer ce fléau.

Lorsqu’une plainte est émise sur la présence d’un parasite dans l’un de ses pavillons, l’Université la gère. Le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion, mentionne que l’Université a fait appel à une compagnie d’extermination pour la gestion des cas de tous parasites confondus. «L’Université veut que ceux-ci soient pris en charge de manière professionnelle », soulève M. Filion. Aucune situation n’est alarmante pour le moment. La présence de parasites rongeurs au sein du pavillon 3200 Jean-Brillant serait favorisée, entre autres, par les 6 000 personnes qui entrent et qui sortent par les portes. «Au début de l’automne, les petits mulots cherchent à entrer à l’intérieur de l’immeuble pour se garder au chaud», soulève le contremaître du secteur ouest de l’UdeM, Michel Pharand.

Entente avec Maheu Maheu

La première plainte pour le pavillon Jean- Brillant date de 2008. « L’intervention a commencé après qu’un parasite a été aperçu à la cafétéria, énonce la conseillère de Maheu Maheu, Jessica Lebel. L’UdeM a donc signé un contrat avec la compagnie cette même année.» Selon le type de contrat, l’entreprise s’engage à faire des visites pour restreindre et éliminer les risques d’infestations. « En 2013, pour le pavillon Jean- Brillant, l’UdeM a signé un contrat de type régulier avec la compagnie Maheu Maheu pour une somme de 1 292,52 $, informe Mme Lebel. Selon les commentaires laissés au dossier, Jean-Brillant aurait des souris.» Pour l’année 2013, trois captures ont été répertoriées en date du 18 octobre et dix captures en date du 18 novembre. Pour exterminer ces rongeurs, Maheu Maheu installe plusieurs trappes à souris pour les capturer. «Du beurre d’arachide est également déposé sur ces trappes, ce qui favorise la capture », soulève M. Pharand. Aucun poison n’est par ailleurs utilisé pour les interventions intérieures. Ainsi, une fois par mois minimum, les techniciens de Maheu Maheu se rendent sur les lieux pour faire des vérifications. Même s’il n’est pas nécessaire d’effectuer une intervention à un endroit précis, un réseau de dépistage peut être installé afin de prévenir toute infestation de parasites.

Suivi

La direction des immeubles doit directement contacter la compagnie pour qu’une action soit effectuée après la réception d’une plainte. «Maheu Maheu entre alors directement en communication avec la personne qui l’a émise, explique Mme Lebel. Ensuite, nos techniciens se déplacent sur les lieux et ils font un traitement ou ils ramassent ce qui aura été attrapé.» Pour l’année 2013, Maheu Maheu a reçu un total de 181 appels émis par l’UdeM.

Plusieurs pavillons ont recours aux services de la compagnie d’extermination. « Le pavillon Marie-Victorin, le CEPSUM, la Faculté de musique, le campus de Sainte Hyacinthe ont, eux aussi, bénéficiés de nos services», indique Mme Lebel.

Tous ces pavillons ne bénéficient pas de la même entente ni les mêmes traitements que Jean-Brillant. Selon le type de parasites et du niveau d’infestation, le nombre de visites varie de mensuelles à biannuelles. Rappelons que Maheu Maheu ne traite pas seulement les cas de rongeurs, mais également celui d’autres parasites comme les fourmis, les araignées, les insectes reliés au bois et les parasites reliés à l’humidité.

 

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