Valorisation de la langue

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Par Ethel Gutierrez
vendredi 9 septembre 2016
Valorisation de la langue
Une grande affiche a été installée sous la marquise, à l’entrée du pavillon 3200 Jean-Brillant, dans le cadre de la campagne de visibilité du Bureau de la valorisation du français et de la Francophonie. Crédits photo : Mathieu Gauvin
Une grande affiche a été installée sous la marquise, à l’entrée du pavillon 3200 Jean-Brillant, dans le cadre de la campagne de visibilité du Bureau de la valorisation du français et de la Francophonie. Crédits photo : Mathieu Gauvin
Pour la rentrée universitaire, le Bureau de la valorisation de la langue française et de la Francophonie de l’UdeM a lancé sa première grande campagne de visibilité à travers le campus. Elle ne vise pas seulement les étudiants, mais aussi professeurs et employés.
« On souhaite que les étudiants, et toute la communauté universitaire, apprennent qu’il y a des ressources qui leur sont offertes. » Karine Bissonnette Chargée de projet du Bureau et doctorante au programme de littérature française à l’UdeM

«Nous voulons valoriser notre langue et démontrer qu’on fait partie d’une grande communauté de locuteurs francophones », exprime la directrice du Bureau, Monique Cormier. Elle estime par ailleurs que la campagne n’a pas pour but de présenter le français comme une langue qu’il faut défendre, mais bien une langue qu’il faut promouvoir.

Le principal objectif de la campagne est de mener à une augmentation de la demande et de la fréquentation des services offerts par le Bureau de la valorisation de la langue française et de la Francophonie. « On souhaite que les étudiants, et toute la communauté universitaire, apprennent qu’il y a des ressources qui leur sont offertes, explique la chargée de projet du Bureau et doctorante au programme de littérature française, Karine Bissonnette. On veut qu’ils comprennent aussi qu’il y a une politique linguistique. »

Le Bureau souhaite également inviter les étudiants à suivre des cours dans d’autres langues. « On veut une université en français, mais on ne se limite pas à une seule langue, nuance Mme Cormier. Nous sommes très ouverts et intéressés par la diversité linguistique. » Selon elle, le respect du français passe par le respect des autres langues.

Une campagne, plusieurs volets

Cette campagne ne vient pas seulement toucher les étudiants, mais également les finissants. « Nous avons placé des kiosques lors de la collation des grades afin de sensibiliser nos diplômés qui, pour la plupart, vont intégrer la société québécoise et donc travailler en français », explique Mme Cormier.

Karine Bissonnette explique que la nouvelle campagne cherche à mettre en valeur les services du Bureau. « On veut réaffirmer le caractère francophone de l’UdeM, affirme-t-elle. Et, éventuellement, diriger les gens vers notre site Web pour tout connaître sur la vie de la langue française à l’Université. »

Une page Web a été créée pour faciliter la compréhension de la proposition de formations linguistiques sur le campus. « Il y a de nombreux cours de français offerts et cela peut être mélangeant pour les personnes intéressées, estime la coordonnatrice des cours de l’École de langues, Geneviève Picard. C’est plus facile si tout est répertorié sur une même plateforme. » Ce module Internet réunit également les formations offertes pour les autres langues enseignées à l’UdeM.

La campagne est complétée par un affichage dans les différentes salles de classe et de séminaire sur le campus qui réaffirme la politique linguistique de l’UdeM.

Un rôle de leader

En juillet dernier, l’UdeM a accueilli le 5e Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques. « C’est 55 jeunes, provenant de 20 pays, qui ont passé une semaine à l’Université, fait savoir Mme Cormier. Ils ont reçu une formation sur l’identité et le leadership. » Une opportunité qui, selon la directrice du Bureau de la valorisation de la langue et de la Francophonie, est liée au rôle de figure de proue que l’UdeM doit mener à l’international.