Déjà récipiendaire du prix Léon Gérin en novembre dernier, la plus haute distinction pour la recherche en sciences humaines et sociales au Québec, le professeur était confiant pour la suite. « Je me suis dit que j’avais de bonnes chances, vu que mon dossier a bien été accueilli au Québec », avoue-t-il. Les prix Killam, quant à eux, récompensent les chercheurs à l’échelle du Canada.
« C’est le recteur, Guy Breton, qui a envoyé la demande pour le prix », explique M. Gaudreault. La récompense, à hauteur de 100 000 $, ne peut être décernée qu’une fois par professeur. « C’est plutôt un prix de « fin de carrière » qui récompense la carrière d’un chercheur », ajoute-t-il.
M. Gaudreault avoue n’avoir pas encore eu le temps de réfléchir à ce qu’il fera avec l’argent reçu. « Je l’utiliserai sûrement pour des activités en rapport avec mes travaux », répond-il.
Le chercheur porte plusieurs chapeaux puisqu’il est également directeur de la section canadienne du TECHNÈS ainsi que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques pour laquelle ses recherches portent sur le rôle joué par l’innovation technologique dans le développement des formes et dans les pratiques du cinéma.