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Tempête syndicale

Alors en négociation syndicale, le syndicat avait distribué des tracts montrant le recteur portant un chapeau de matelot, sur lequel on demandait si les représentants de l’UdeM étaient cachés sur l’île de Gilligan, en référence à l’émission de télévision Les Joyeux naufragés, diffusée dans les années 1960. L’année suivante, de faux diplômes de « certification antisyndicale » ont également été distribués par le syndicat.

« Les buts premiers de la procédure judiciaire intentée sont essentiellement d’éviter dans le futur d’autres attaques personnelles contre les représentants de l’UdeM, notamment par la diffusion de propos et d’images dénigrants et vexatoires à leur endroit, incluant des envois à leur domicile, ainsi que d’éviter l’appropriation et l’utilisation illégales de l’image et des marques de commerce de l’Université », a résumé la porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara. Elle rappelle cependant que depuis les événements mentionnés, une nouvelle convention collective a été conclue et que les deux parties ont convenu de participer à une conférence de règlements à l’amiable au cours de la semaine.

Du côté du SÉSUM, ses représentants n’ont pas souhaité commenter l’affaire, puisqu’elle est en ce moment devant les tribunaux. Le syndicat estime cependant qu’il s’agit d’une attaque à la liberté syndicale et espère que la situation se résoudra lors de la séance de médiation prévue cette semaine.

Les relations de travail entre l’UdeM et ses syndicats étaient déjà sous les projecteurs, en raison de la campagne des Vexations des employés-es de l’Université de Montréal, qui se poursuit encore à l’heure actuelle.

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