Tableau d’honneur

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Par Wildinette Paul
mercredi 16 octobre 2013
Tableau d'honneur
83 Carabins sont sur le tableau d'honneur. (Crédit photo: Pascal Dumont)
83 Carabins sont sur le tableau d'honneur. (Crédit photo: Pascal Dumont)

Les athlètes des Carabins ont une méthode de travail des plus rigoureuses. Ils cherchent à exceller autant sur les bancs d’école que sur le terrain. En 2013, 83 étudiants-sportifs se sont fait une place au tableau d’honneur.

Selon la directrice adjointe du programme de sport d’excellence, Manon Simard, une personne ordinaire ne peut pas obtenir une mention d’excellence sur le tableau d’honneur des Carabins. «Deux éléments sont primordiaux pour avoir son nom affiché au tableau d’honneur, déclare-telle. Il faut être membre de l’organisation des Carabins et obtenir le standard académique fixé. Une moyenne cumulative de 80 % et plus est nécessaire.»

Dans ce programme, les études sont privilégiées. «Pour réussir dans ce milieu, il faut de la discipline, de l’organisation et du leadership », soulève Mme Simard. Pour ces étudiants, le sport est un plus qui s’harmonise avec leurs études. «Le sport et les études se complètent bien. Alors que les études font appel à la rigidité, le sport fait place à la liberté, soulève le joueur de badminton des Carabins Philippe Charon. En tant que sportif, tu es la personne qui peut imposer les limites. Le juge, c’est toi-même.»

Un agenda strict

Accéder au tableau d’honneur est aussi une question de gestion de temps. «Une semaine est composée de 168 heures. Il faut donc les utiliser efficacement », témoigne Philippe, aussi étudiant à la maitrise en mathématique. Les Carabins doivent faire preuve de discipline, autant dans leur vie académique que dans leur vie sportive. «Pour ne pas vivre un rush de fin de session, j’essaie de rester à jour dans tout ce que j’entreprends, mentionne le joueur de rugby et étudiant en troisième année à Polytechnique, Aymeric Guy. Dès le début de l’année, je me fais un plan annuel et je m’ajuste.»

Mais tous les Carabins ne vivent pas la même situation et n’arrivent pas systématiquement à gérer leur temps. «Lors de mon baccalauréat l’an passé, je ne pouvais pas être à jour dans tous mes cours et j’ai dû couper tout aspect de vie sociale», déplore l’étudiante en comptabilité et joueuse de volleyball Sophie Bergeron-Leblanc.

Un ajustement au quotidien

La mission du programme de sport d’excellence est d’être présent pour soutenir les Carabins de l’UdeM. «Dans le passé, certains sportifs se sont vus pénaliser à cause des dates des compétitions, déclare Mme Simard. Le département sports-études travaille pour que ses athlètes ne soient ni avantagés ni pénalisés.» Dans des cas de compétitions importantes, le personnel des Carabins se charge de déplacer ou de remplacer les examens par des travaux.

Plusieurs Carabins profitent de cette aide. «Lors d’un match, j’avais un examen de misession, et pour ne pas être pénalisé, mon intra a été annulé, raconte Aymeric Guy. J’ai donc dû remettre des travaux et faire un examen final.» D’autres éléments sont mis en place pour apporter une assistance aux athlètes, comme un service de tutorat. «Par contre, ces étudiants ne l’utilisent pas souvent. C’est plutôt eux qui viennent en aide à leurs camarades», affirme Mme Simard.

Parmi les 83 Carabins sur le tableau d’honneur, 57 sont de l’UdeM, 17 de HEC et neuf de Polytechnique, comparativement à l’année dernière où 77 Carabins avaient une moyenne au-dessus de 80 %. Cette augmentation est notamment due à l’arrivée des équipes de rugby sur les bancs des Carabins.