Campus

Le faucon pèlerin adulte ne niche que dans les endroits où il se sent en sécurité et d’où il peut observer ses potentielles proies. (Crédit: Ève Bélisle)

Spirit et Roger, heureux parents en 2013 ?

Spirit et Roger, les faucons de l’UdeM, seront-ils d’heureux parents en 2013 ? Malgré la réinstallation du nichoir en haut de la tour du pavillon Roger-Gaudry, prévue avant le début de l’hiver, la nidification n’est pas garantie.

Ève Bélisle, passionnée des faucons, tient également un blogue sur ses rapaces préférés : fauconsudem.blogspot.ca. (Crédit : Courtoisie Ève Bélisle)

À l’automne dernier, les deux oiseaux avaient préféré quitter le campus de l’UdeM et trouver refuge à l’Oratoire Saint-Joseph pendant les travaux de rénovation de la tour. L’installation de deux nichoirs au 12e étage de la tour, localisés trop bas selon la responsable des faucons Ève Bélisle, n’avait pas suffit à garder les deux rapaces. Le retour de Spirit et de Roger n’est pas source d’inquiétude puisque « dès la fin des travaux, ils ont essayé de se percher », souligne Mme Bélisle. Ce retour est de bon augure, mais ne confirme pas de futures naissances, explique-t-elle. « J’espère juste qu’ils vont revenir nicher l’année prochaine. Comme ils sont très fidèles à un lieu, il se pourrait qu’ils restent à l’Oratoire. Mais ce qui peut jouer en notre faveur, c’est le fait que la nidification n’ait pas fonctionné là-bas. Il y a une bonne chance qu’ils décident d’aller ailleurs et de revenir dans la tour. »

Des regards affûtés 

C’est de son bureau, situé dans le pavillon André-Aisenstadt, que Mme Bélisle attend avec impatience cette nidification. Pour le moment, seul son télescope – surmonté d’une webcam reliée à son ordinateur – pointé sur la tour lui permet d’observer les tentatives de retour de Spirit et de Roger. Mme Bélisle, attachée de recherche à l ’École Polytechnique, s’occupe bénévolement de cette tâche…

Depuis le début de la rénovation, les caméras installées dans le nichoir ont été enlevées, ce qui n’a pas facilité l’observation des deux rapaces. Mme Bélisle a le soutien d’une dizaine de personnes sur le campus qui l’aident à scruter le ciel. L’installation de caméras l’avait aidée à comprendre le quotidien du couple. Elle souhaite désormais franchir une étape supérieure. « J’aimerais leur poser des émetteurs pour suivre leurs déplacements urbains, ajoutet-elle. L’expérience a déjà été réalisée avec succès à New York. »

Cependant, la responsable des oiseaux déplore « qu’il n’y ait pas de budget pour ça »La prochaine grande étape est en février 2013. En effet, ce mois correspond au début de la nidification et sera le réel indicateur d’un retour réussi des deux faucons pèlerins d

ans la tour de l’université. Pour le moment, Ève Bélisle reste concentrée sur le retour de Spirit et de Roger et espère pouvoir assister, sous l’oeil attentif des caméras, à de nouvelles naissances de fauconneaux au printemps.

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