Culture

Un extrait de Thug Love d'Isabelle Fexa (Photo: Courtoisie Élène Tremblay)

Sept oeuvres étudiantes exposées

L’exposition ArtnUM (Art numérique de l’UdeM) 2014 se tient jusqu’au 13 juin au Carrefour des arts et des sciences. Sept œuvres d’art numériques, réalisées par des étudiants, sont exposées.

« C’est la deuxième édition de ArtnUM. C’est un événement multidisciplinaire. L’objectif, c’était de présenter les travaux de création des étudiants avec les arts numériques de différents départements et de différentes facultés », explique la professeure d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’UdeM et membre du comité artistique, Élène Tremblay.

Les sept œuvres, réalisées par des étudiants de premier et deuxième cycles de divers programmes, sont réparties sur deux niveaux au Carrefour des arts et des sciences.

Au 3e étage, dans la salle multifonctionnelle, les visiteurs peuvent voir deux œuvres immersives et interactives, Germinare de l’étudiant à la Faculté de musique Pipo Pierre-Louis et Cocon de l’étudiant de la Faculté de musique Lucas Paris. Les deux œuvres permettent aux spectateurs d’interagir par leurs actions et leurs mouvements avec les images et les sons.

Au 2e étage, au Salon arts et science, on trouve cinq propositions qui traitent de l’usage et de la présence des technologies dans la vie quotidienne et les jonctions entre les domaines du privé et du public : Haute Surveillance de deux étudiantes en études cinématographiques, Lucie Lohier et Elsa Morette, et Thug Love de Isabelle Fexa, qui analyse notre rapport aux téléphones cellulaires et textos. Il y a aussi Warehouse de deux étudiants de l’école d’architecture, Matthieu Cadaert et Ange Sauvage, qui réaménage un espace urbain montréalais grâce à la modélisation architecturale et de la vidéo.

Contrairement à la première édition, l’événement de cette année fait partie  de la programmation de La Biennale internationale d’art numérique de Montréal, qui a lieu un peu partout dans la ville jusqu’au 19 juin. « Ça donne une visibilité plus grande aux jeunes artistes étudiants », affirme Élène Tremblay. Une belle occasion pour eux de faire connaître leur travail.

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