Semaine de culture

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Par Michelle Paquet
mercredi 26 février 2014
Semaine de culture
L’exposition de l’artiste kent Monkman s’inspire de l’oeuvre du peintre français Gustave courbet. (crédit photo : Adil Boukind)
L’exposition de l’artiste kent Monkman s’inspire de l’oeuvre du peintre français Gustave courbet. (crédit photo : Adil Boukind)

Hybrid Bodies au Centre phi

Au Centre Phi dans le Vieux-Montréal, on découvre une exposition à caractère médical avec l’œuvre Hybrid Bodies, par un collectif d’artistes et de chercheurs s’intéressant aux divers aspects de la greffe cardiaque. L’exposition est en visite libre du lundi au vendredi de 12h à 18h et le samedi de 12h à 17h.

« Nous espérons qu’ Hybrid Bodies encourage la discussion sur le regard que nous posons sur le corps physique, mais aussi sur les victimes », explique l’une des artistes participant au projet Ingrid Bachmann. L’exposition comprend des œuvres multidisciplinaires explorant chacune à leur façon l’expérience particulière que vivent les patients de cette greffe d’organe.

Bienvenue à l’atelier de Kent Monkman

Le musée McCord, situé en face de l’Université McGill, invite le public à venir voir l’exposition de son artiste en résidence, Kent Monkman, lors de visites commentées gratuites dès 18h tous les mercredis jusqu’au 1er juin.

L’artiste présente son tableau Bienvenue à l’atelier : une allégorie de la réflexion artistique et de la transformation. Cette œuvre s’inspire de L’Atelier du peintre. Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique et morale du peintre français Gustave Courbet, en hommage au réalisme du 19e siècle.

Dans son œuvre, Monkman peint un atelier inspiré du tableau de Courbet, dans lequel il se met en scène à l’aide d’un autoportrait. Pour représenter la relation entre l’atelier d’un peintre et celui d’un photographe, l’artiste recrée des photos du photographe montréalais William Notman pour en faire des personnages dans sa toile.

Le musée invite les visiteurs à prendre un autoportrait (selfie) en s’assoyant sur un tabouret au milieu de la pièce, alors qu’ils font face à l’autoportrait de Kent Monkman, et à partager la photo sur les réseaux sociaux avec le mot-clic #WTTS (Welcome to the studio).

Le salon du disque et des arts underground de Montréal

Lors de la fin de semaine des 8 et 9 mars prochains se tiendra la 5e édition du Salon du disque et des arts underground de Montréal (SDAUM). L’événement se tiendra à l’église St-Denis en face du métro Laurier de 11 heures à 17 heures, dans le cadre du festival de musique émergente Under the Snow/Sous la neige.

Le salon propose plusieurs kiosques où l’on trouve de tout, autant des vinyles, des magazines, des bandes dessinées, des romans, des sérigraphies, que des vêtements et accessoires en tout genre. « Le SDAUM est vraiment le meilleur des mondes, entre une exposition, un salon, une foire et un bazar ! » déclare le directeur artistique et général du festival Under the Snow/Sous la neige, Jean-François Rioux.

Les visiteurs auront notamment la chance de pouvoir se faire prendre en photo avec un vieil appareil doté d’ampoules à usage unique.

Nuit blanche à Montréal

La salle du Petit Outremont au Théâtre Outremont sur l’avenue Bernard présente dans le cadre de la Nuit Blanche, le 1er mars prochain, Le pO en feu !, une soirée musicale de style cabaret. « Ce sera notre première fois à la Nuit Blanche en tant que groupe, mais j’ai personnellement de bons souvenirs d’une autre édition, passée à me promener d’exposition en exposition », déclare Hugo Blouin, chanteur et contrebassiste du groupe Brasser Brassens, duo à saveur folk et jazz qui se produira lors de la soirée.

Andrea Blaze, une chanteuse et auteure-compositeure de jazz, et Micoe, une artiste aux influences électro-pop seront aussi de la partie. Les portes ouvriront à 19h avec le premier groupe à 20h, chacun des artistes offrira deux performances de 30 minutes.

Les Symphonies portuaires de pointe-à-Callière

La 20e édition des Symphonies portuaires de Pointe-à-Callière aura lieu le 9 mars prochain de 13h30 à 14h sur la place Royale dans le Vieux-Port de Montréal. Les Symphonies portuaires sont un concert en plein air où un compositeur invité crée une œuvre utilisant les sirènes des bateaux et des trains présents dans le Vieux-Port ainsi que des instruments plus traditionnels.

Cette année, l’œuvre Corsaire sur le fleuve du compositeur et violoniste montréalais Guido Del Fabbro sera présentée dans le Vieux-Port. La symphonie est inspirée de Pierre Le Moyne d’Iberville, célèbre corsaire québécois du 17e siècle. « La Place Royale est vraiment l’endroit où il y a la meilleure écoute pour la symphonie, la distance des bateaux est calibrée pour cet endroit », explique la responsable de l’action culturelle pour le musée Pointe-à-Callière et organisatrice des symphonies portuaires, Francine Labrosse.

Des étudiants en musique de plusieurs écoles seront positionnés dans le port pour actionner les sirènes des bateaux et trains. Quatre d’entre eux seront sur une scène devant le musée pour jouer d’autres instruments.