La 12e édition du Concours musical international de Montréal s’est terminée le 6 juin dernier. Chaque année, des étudiants de l’UdeM tentent de se mesurer aux meilleurs jeunes artistes du monde.
Non seulement ce type de compétition d’envergure internationale vise à découvrir et à récompenser les jeunes musiciens, mais aussi à les aider à progresser. « Évidemment, on pratique beaucoup avant, lance le doctorant en piano à la Faculté de musique de l’UdeM Steven Massicote, qui remporté le prix Joseph-Rouleau du meilleur concurrent du Québec en 2011. Ce qui est vraiment merveilleux avec les concours, c’est que ça nous pousse à aller plus loin dans l’amélioration. »
Cette année, tout comme en 2011, l’événement était consacré au piano. Le violon et le chant sont les deux autres disciplines du Concours, en alternance sur un cycle de trois ans.
La compétition se situe à un haut niveau artistique. « Le Concours musical international de Montréal, c’est un peu nos Jeux olympiques à nous, déclare le professeur titulaire de piano à la Faculté de musique de l’UdeM, Marc Durand. Le piano est un instrument extrêmement populaire, donc ce sont toujours des compétitions très fortes. »
Selon M. Durand, le Concours musical international de Montréal permet de favoriser l’émergence de jeunes qui se distinguent par la maîtrise de leur art. « Normalement, les concours internationaux sont une étape à franchir pour t’aider à déclencher une carrière ou à te positionner mieux à l’international, lance-t-il. Même à l’université, quelqu’un qui a un doctorat et qui n’aurait pas remporté de concours internationaux, va être désavantagé. »
Cette année, le premier prix (30 000 $) du Concours musical international de Montréal a été remporté par le pianiste australien Jayson Gillham, âgé de 27 ans.