Ouverture des cafés étudiants de l’UdeM en cours d’évaluation

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Par Edouard Ampuy
mercredi 2 septembre 2020
Ouverture des cafés étudiants de l’UdeM en cours d’évaluation
Au campus Mil les cafés étudiants représentent la seule offre alimentaire pour les étudiants selon la secrétaire générale de la FAECUM, Sandrine Desforges. Crédit photo : Laurent Mercier-Roy
Au campus Mil les cafés étudiants représentent la seule offre alimentaire pour les étudiants selon la secrétaire générale de la FAECUM, Sandrine Desforges. Crédit photo : Laurent Mercier-Roy
Les cafés étudiants devront patienter jusqu’au feu vert du comité de gestion de crise de l’UdeM pour ouvrir. La FAÉCUM a proposé un plan d’ouverture au début du mois d’août, que le comité évalue ce mercredi. Une réponse est prévue en début de semaine prochaine.
« Des évaluateurs passeront pour s’assurer qu’on met en place les mesures nécessaires indiquées dans le plan ». Fabrice Viens coordonnateur du café étudiant de psychologie et de neuroscience cognitive le Psychic.

« Toutes les activités et tous les services offerts à l’Université doivent passer par le comité de gestion de crise de l’UdeM », explique la secrétaire générale de la FAÉCUM, Sandrine Desforges. Le comité décide ensuite de les approuver ou non, en fonction des actions déployées pour respecter les mesures de santé publique.

Afin d’outiller les cafés étudiants dans cette démarche, la FAÉCUM a déposé début août un plan qui propose des solutions pour suivre ces mesures et permettre une ouverture sécuritaire. « Ce plan est entre les mains de l’Université, et tant qu’on n’a pas l’approbation, on ne peut pas donner le “go” aux cafés pour la réouverture », poursuit Sandrine.

La réponse du comité sera connue lundi, selon le responsable de la Coalition des cafés étudiants de l’UdeM, Félix Hébert.

L’importance des cafés étudiants

La FAÉCUM soutient l’ouverture des cafés, lieux propices à l’intégration des étudiants. « C’est un endroit qui facilite le développement des relations entre les associations et les étudiants, indique la secrétaire générale. On sait qu’avec la crise, c’est plus difficile de créer des relations, il y a beaucoup d’isolement. »

En dehors de l’aspect social, il y a des pavillons et les cafés représentent la seule offre alimentaire accessible aux étudiants. « Comme au campus MIL », illustre Sandrine.

Ces arguments sont repris par Fabrice Viens, l’un des coordonnateurs du café étudiant de psychologie et de neuroscience cognitive, le Psychic. Il souhaite recommencer à servir la communauté étudiante avec des produits abordables.

Les équipes du café, confiantes dans le fait que le plan sera accepté par le comité de gestion de crise, ont déjà adapté l’espace. « On a enlevé les tables, on a déjà mis les collants qui demandent de se tenir à deux mètres de distance pour que la distanciation soit respectée, on a les pancartes, les désinfectants, et on a briefé les bénévoles », détaille Fabrice. Ces dépenses obligatoires sont prises en charge par le Fonds d’amélioration de la vie étudiante de l’UdeM.

Si le plan de la FAÉCUM est approuvé, les cafés devront s’y plier. « Des évaluateurs passeront pour s’assurer qu’on met en place les mesures nécessaires indiquées dans le plan », souligne Fabrice.

Au CEPSUM

Le café qui se trouve dans l’enceinte du CEPSUM devrait également rouvrir ses portes. « Comme le CaféKine se trouve au CEPSUM, qui est ouvert au public, on va ouvrir », annonce la présidente du café, Charlie Soucy. La date n’est pas encore fixée, car les équipes de CaféKine doivent également présenter mercredi leur plan d’ouverture au comité du CEPSUM. S’il est accepté, le café devra se soumettre à la même évaluation que les autres cafés étudiants.

Si Charlie espère une ouverture courant septembre, elle précise que des changements sont à prévoir. Les horaires seront réduits, tout comme l’offre alimentaire. « Nous souhaitons limiter le plus possible les pertes », ajoute-t-elle.

Les clients ne pourront probablement pas rester dans le café une fois l’achat effectué, et les employés devront prendre leur température corporelle avant chaque quart de travail.

 

ENCADRÉ :

Le plan que la FAÉCUM cherche à faire valider par le comité de gestion de crise de l’UdeM comporte les mesures que les cafés doivent mettre en place afin de respecter les consignes de la santé publique.

  • Les mesures physiques : le respect de la distanciation dans les cafés, les procédures de désinfection pour les clients, l’utilisation de la vaisselle, etc.
  • Les mesures organisationnelles : la procédure en cas d’apparition de symptômes chez un client, un employé ou un bénévole. Cette partie comprend aussi l’aménagement des horaires de travail pour former des équipes stables et plus petites, l’approvisionnement en équipement de protections individuelles (masques jetables, couvre-visages, visières, lunettes de sécurité), les formations de la MAPAQ nécessaires pour la tenue des cafés.
  • Les éléments de protection à se procurer : les barrières physiques comme le plexiglas et les installations sanitaires (postes de gel hydroalcoolique).