Le local B-0235 du pavillon 3200, rue Jean-Brillant a été l’hôte d’un congrès où le bureau exécutif de la FAÉCUM a présenté ses états financiers, ses bilans de l’année 2016-2017, et où l’équipe pour la prochaine année scolaire a été élue par les représentants des diverses associations étudiantes.
Vers une hausse du salaire minimum
Parmi les recommandations proposées par les associations membres, l’ajout d’une orientation de travail pour développer un argumentaire concernant le salaire minimum a suscité certains débats. Dans une volonté annoncée d’arrimer les positions du bureau exécutif avec les mouvements militants pour une rémunération minimale de 15 $ de l’heure, l’Association des étudiantes et étudiantes en philosophie de l’UdeM (ADÉPUM) a proposé une orientation de travail pour le futur coordonnateur aux affaires externes allant dans cette direction. Un débat de plus d’une demi-heure a mené à une proposition pour que la Fédération travaille sur une hausse sans montant fixe.
Une révision de la politique de développement durable a également été proposée par l’Association des étudiants en géographie de l’UdeM (AÉGUM). La délégation a souligné que le terme « développement durable » sous-entend une notion mercantile et a proposé une autre option pour le titre de la politique et du comité qui en découle. Le terme « responsabilité socio-environnementale » a été adopté en remplacement de l’ancien titre, mais toutes les modifications proposées à cette politique n’ont pas reçu le même accueil. Un débat concernant la place des produits d’origine non animale a été tenu lors de la journée du vendredi, pour que la Fédération adopte finalement une motion qui officialise la présence de produits végétaliens dans leurs activités, pratique qui a été intégrée au courant de l’année 2016-2017.
Un bémol en conclusion
Alors que les discussions et délibérations concernant les orientations de travail de la Fédération pour l’année 2017-2018 ont été rondement menées lors de la journée du samedi, une motion de blâme lancée par l’ADÉPUM contre le discours de fin de mandat de la secrétaire générale sortante, Andréanne St-Gelais, a jeté un peu d’ombre au tableau. « Lorsqu’une association vote contre une personne candidate au bureau exécutif, elle signifie que, selon elle, cette personne ferait reculer la condition étudiante si elle était élue », a-t-elle exprimé. L’ADÉPUM considère au contraire qu’un vote pour la chaise [NDLR : choisir de laisser un poste vacant lors d’une élection] n’est pas nécessairement un désaveu des candidats en lice. La proposition a cependant été rejetée par la majorité des membres présents, qui ont préféré attribuer des félicitations à la secrétaire générale sortante.
Certains membres de l’exécutif actuel de la FAÉCUM sont restés dans l’équipe, soit le coordonnateur aux finances et services Simon Forest qui a été élu au titre de secrétaire général, la coordonnatrice aux affaires académiques de cycles supérieurs, Jessica Bérard, qui transite vers les affaires universitaires et le coordonnateur à la recherche universitaire Philipe Lebel qui conserve son poste. Les candidats Camille Fortier-Martineau, Simon Laporte, Nicolas St-Onge, Matis Allali, Roxane Talbot et Andrée-Anne Lefebvre ont été nommés pour remplir les autres postes de l’exécutif. Huit des neuf candidats pour le conseil d’administration ont été élus.