Les nouvelles installations de la bibliothèque de l’ÉPC-Biologie au pavillon Marie-Victorin ont coûté 70000 dollars. Ces travaux ont pour but de la moderniser et de la rendre plus attrayante pour la communauté étudiante.
Le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion, indique que ce n’est toutefois pas l’Université qui a subventionné l’aménagement de ce nouvel espace. « C’est une subvention qui provient uniquement du Fonds d’amélioration de la vie étudiante (FAVE) », affirme-t-il. Chaque année, le FAVE subventionne plusieurs projets présentés par les différentes directions générales des bibliothèques de l’UdeM. « Ce fonds provient strictement de dons des étudiants », précise l’adjointe à la vice-rectrice aux affaires étudiantes et au développement durable, Caroline Reid.
Modernisation
Trois espaces de travail collaboratif incluant des banquettes, des écrans, des modules audio et des casques d’écoute sont mis à la disposition des étudiants dans le but de faciliter leurs travaux. « Il était temps de moderniser les espaces de travail en les rendant plus attrayants et en changeant le mobilier qui datait », observe la chef de la bibliothèque de l’ÉPC-Biologie, Laurence Rajotte. Le besoin se faisait ressentir. « Des sondages ont été effectués auprès des étudiants en 2003, 2007, 2010 et 2013, rapporte M. Filion. Ils ont révélé qu’il y avait une insatisfaction en ce qui concerne les installations et les espaces de travail sur le campus. »
Depuis, les bibliothèques travaillent dans le but de créer un espace plus adapté à l’image de leurs étudiants. Mathieu Filion ajoute que l’investissement n’a pas d’impact ni sur la diversité des livres offerts à la bibliothèque ni sur la mise en place de nouveaux postes d’ordinateurs. Si l’on en croit l’étudiant en psychoéducation Paul Vachon, l’ÉPC-Biologie a atteint son objectif. « Ces nouvelles installations offrent un environnement plus adapté aux étudiants », affirme-t-il.
Un choix
Ce projet de modernisation a été retenu car il a su répondre à deux objectifs différents : l’amélioration de la vie étudiante et la mise en place d’équipements multimédia. Mme Rajotte précise qu’un vrai travail d’équipe a été effectué, afin de mettre sur pied une idée qui saurait être la plus bénéfique pour les étudiants.
« S’inspirant du campus de Laval, l’ÉPCBiologie veut recréer l’atmosphère du café bistro où l’étudiant est en mesure de travailler en équipe », soulève-t-elle. L’étudiante en sciences biologiques Eva Masson appuie les commentaires de la chef de bibliothèque.« Ces nouvelles installations sont plus agréables que les cases où l’étudiant s’assoit seul pour étudier », raconte-t-elle.
« La bibliothèque est une continuité de la maison, mentionne Mme Rajotte. Elle renferme deux types d’espaces. »L’étudiant peut faire un choix à l’ÉPC-Biologie. Il a la possibilité de travailler seul et dans le calme, ce qui rappelle les bibliothèques classiques, ou en équipe dans un espace contemporain où il est possible de discuter.
Selon M. Filion, les autres bibliothèques ne sont pas laissées de côté. « C’est un projet qui risque de se reproduire, lance-t-il. Ceci dépendra du budget disponible. » Ce nouveau confort favorise la venue des étudiants à la bibliothèque de l’ÉPC-Biologie et pourrait bien, à l’avenir, se développer sur le campus