Nouveau plan de match pour le SÉSUM

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Par Catherine Dib
lundi 26 septembre 2016
Nouveau plan de match pour le SÉSUM
Des militants du SESUM dans une manifestation commune avec le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SETUE) aux bureaux du Ministère de l’éducation, du loisir et du sport le 24 février 2016. Crédit photo : Camille Feireisen (Archives Quartier Libre)
Des militants du SESUM dans une manifestation commune avec le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s de l’UQAM (SETUE) aux bureaux du Ministère de l’éducation, du loisir et du sport le 24 février 2016. Crédit photo : Camille Feireisen (Archives Quartier Libre)
Le Syndicat des étudiant-es salarié-es de l’Université de Montréal (SÉSUM) se lance dans la nouvelle année. À la suite d’un camp de mobilisation intersyndicale, qui a eu lieu du 2 au 4 septembre, le syndicat met la table pour une période de grands changements.

À l’occasion du camp de mobilisation, tous les regroupements syndicaux québécois d’étudiants travailleurs se sont retrouvés à l’Université du Québec en Outaouais afin de se coordonner pour une première fois à l’échelle provinciale. Trois enjeux sont ressortis de ces discussions.

Le premier concerne l’octroi des bourses en comparaison aux contrats de recherche. « On veut se questionner sur les avantages et les désavantages des bourses, car c’est un certain lien d’emploi qui n’est pas syndicalisable en ce qui concerne les lois », explique le responsable aux affaires externes du SÉSUM, Hubert Pineault. En second lieu, les syndicats souhaitent revendiquer un plancher d’heures de travail pour les étudiants travailleurs. Le dernier point concerne le harcèlement au travail sous toutes ses formes.

« Le SÉSUM va rapporter ces enjeux dans sa section locale pour obtenir le point de vue de ses autres membres », déclare Hubert Pineault. Il mentionne aussi la possibilité de créer une fédération parmi les syndicats étudiants universitaires, avec une structure plus horizontale et démocratique.

Il avoue que le SÉSUM avait préparé une année plutôt combative, avec plusieurs moyens de pression au calendrier pour l’avancement des négociations sur leur convention collective, actuellement en cours. Ils ne seront toutefois peut-être plus obligés de fourbir leurs armes, selon lui. « Étonnamment, les négociations ont bien avancé cet été », ajoute Hubert. Il explique que si l’entente de principe sur la convention collective est acceptée à l’assemblée générale, le Syndicat pourra se tourner vers les dossiers discutés en camp de mobilisation plus rapidement. Le SÉSUM établira le plan d’application de ces enjeux lors de son assemblée générale du 27 septembre 2016.