Volume 25

Une rencontre a été organisée afin d’orienter au mieux les étudiants étrangers de l’UdeM. crédit photo: Stéphanie Dupuis

Nouveau pays pour une nouvelle vie

Ils étaient 4 977 à faire leur apparition dans les couloirs de l’Université de Montréal lors de la rentrée d’automne 2016, selon le Bureau des étudiants internationaux (BEI). Pour ces derniers comme pour ceux qui arrivent cette année, les formalités d’immigration commencent dès la descente de l’avion. Les étapes sont nombreuses, mais des services peuvent aider ces nouveaux arrivants.

Pour l’étudiante française inscrite au baccalauréat en biochimie à l’UdeM Angéline Mpemba Boni, le service Accueil Plus, chapeauté par le Bureau de coopération interuniversitaire, a été d’une grande aide pour elle dans ses premières démarches. « Tout est bien indiqué, on n’a pas à chercher où on doit aller, et on n’attend pas à l’immigration pour faire nos papiers, par exemple », indique-t-elle. Elle a pu récupérer son permis d’études à son arrivée à l’aéroport et recevoir des conseils pour se loger et se déplacer à Montréal.

Premiers pas à Montréal

Les premiers jours à Montréal sont remplis d’impératifs administratifs et logistiques. Parmi ceux-ci, l’étudiante au baccalauréat en biochimie à l’UdeM Bérengère Vidal s’est concentrée sur la recherche de logement. « C’était une priorité pour moi. La recherche d’un appartement, c’est compliqué, reconnaît-elle. C’est vraiment la guerre, il y a tellement de monde ».

Il faut ensuite obligatoirement gérer les procédures administratives auprès de l’Université et des organismes gouvernementaux, comme la Régie de l’assurance maladie du Québec. Un processus que Bérangère vient de découvrir. « C’est quand même bien organisé, on nous a juste dit d’aller ici et là, on nous a donné nos papiers, et tout s’est fait rapidement », raconte-t-elle, soulagée.

Le BEI, passage obligé pour les nouveaux arrivants, répond aux questions de régulation de dossier et d’intégration à la société québécoise, indique son responsable, Neko Likongo. « C’est vraiment jusqu’à l’obtention de leur diplôme final que les étudiants peuvent venir nous voir, on peut vraiment les aider », souligne-t-il.

Des besoins grandissants

La conjoncture semble favorable à Montréal, nommée meilleure ville universitaire du monde par l’Institut Quacquarelli Symonds (QS) en février dernier. La ville attire toujours plus d’étudiants provenant de l’étranger, reconnaît M. Likongo. « À Polytechnique, ils ont observé cette hausse, confie-t-il. À l’UdeM, pour l’instant, il n’y a pas de baisse, ça, c’est sûr. »

Si M. Likongo avait un conseil pour ces nouveaux étudiants, ce serait de s’impliquer dans la vie étudiante de l’Université de Montréal pour une intégration optimale. Les activités d’accueil, les groupes d’intérêts et les diverses associations sont faits pour ça.

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