L’École de Santé publique de l’UdeM (ESPUM) a organisé son colloque annuel le 6 février dernier à l’UdeM. Intitulé La Santé publique : une mosaïque culturelle en pleine évolution, l’événement a accueilli de nombreux professionnels du secteur venus discuter de la pratique professionnelle en santé publique dans un contexte pluriculturel.
« Avec l’augmentation de la mobilité internationale, les épisodes comme celui du H1N1 vont se multiplier dans les prochaines années et vont constituer un des enjeux majeurs en santé publique », considère l’anthropologue et professeur à l’Université Laval Raymond Massé. Lors de la première plénière du colloque, il a présenté les liens entre la santé publique, la société et la culture.
La 9e édition du colloque a aussi fait écho au débat sur la Charte des valeurs en axant les thèmes des conférences autour du multiculturalisme. Les organisateurs avaient pour volonté d’attirer un public plus large en proposant des thèmes abordables pour les néophytes.
L’étudiante en administration des services en santé et membres du comité d’organisation Flaviana Mouawad se félicite de la présence d’environ 200 participants parmi lesquels des étudiants venus de toutes les facultés du Québec, des médecins, des sociologues ou encore des anthropologues. « Le public aura un rôle primordial cette année, précise la jeune femme. Pour la première fois, il pourra voter pour désigner la meilleure affiche réalisée par les étudiants et la meilleure présentation de la journée. »
Les participants ont eu un rôle concret dans le déroulement du colloque même si beaucoup d’entre eux, à l’instar du professeur au Département de santé environnementale et du travail Maximilien Debia, sont surtout venus « pour voir ce qui se passe dans les différentes sphères de la santé publique ». Selon lui, cette journée permet de faire le lien entre le monde universitaire et professionnel.