Mettre les étudiants au cœur de la relance économique du Québec

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Par Edouard Ampuy
jeudi 4 mars 2021
Mettre les étudiants au cœur de la relance économique du Québec
À l’heure où l’on commence à parler de reprise post-covid, la présidente de la FÉCQ, Noémie Veilleux, estime que le gouvernement doit miser sur l’enseignement supérieur pour assurer une relance économique et sociale juste au Québec. Crédit : pixabay.
À l’heure où l’on commence à parler de reprise post-covid, la présidente de la FÉCQ, Noémie Veilleux, estime que le gouvernement doit miser sur l’enseignement supérieur pour assurer une relance économique et sociale juste au Québec. Crédit : pixabay.

Alors que le dépôt du budget 2021-2022 du gouvernement du Québec approche, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FÉCQ) et l’Union étudiante du Québec (UÉQ) demandent d’intégrer la communauté étudiante au cœur de la relance.

La FÉCQ et l’UÉQ demandent que le budget du Québec soutienne les projets du ministère de l’Enseignement supérieur, à savoir le plan d’action sur la santé mentale étudiante et celui sur la réussite étudiante.

En février dernier, un sondage de l’UÉQ démontrait que plus des trois quarts des étudiants du Québec sont en état de détresse psychologique, des résultats qui devraient pousser le gouvernement à agir pour protéger la santé mentale des étudiants. « Ce plan doit donner les moyens aux institutions d’offrir des services adaptés, mais aussi d’agir en prévention et en promotion pour améliorer les conditions de santé psychologique de tous et de toutes », déclare la présidente de l’UÉQ, Jade Marcil.

À l’heure où l’on commence à parler de reprise post-covid, la présidente de la FÉCQ, Noémie Veilleux, estime que le gouvernement doit miser sur l’enseignement supérieur pour assurer une relance économique et sociale juste au Québec. Pour ce faire, elle juge indispensable d’améliorer la condition étudiante pour favoriser la réussite. « La précarité financière, les conditions de logement, les conditions de réalisation des stages, la santé psychologique et la recherche en enseignement sont autant d’enjeux pour lesquels il faut investir dans les prochaines années », explique-t-elle.

Si le Chantier sur la réussite en enseignement supérieur, lancé début février par le ministère de l’Enseignement supérieur, est vu d’un bon œil, Mme Marcil précise qu’il faudrait que celui-ci bénéficie du financement nécessaire à sa réalisation. « Le Chantier sur la réussite est une occasion en or d’enfin travailler collectivement à l’augmentation de la réussite et à l’amélioration de l’accueil pour les personnes sous-représentées dans nos universités, comme les personnes autochtones », souligne-t-elle.

Dans la mesure où le premier ministre du Québec, François Legault, a mentionné à plusieurs reprises que l’éducation est une priorité du gouvernement, les associations nationales attendent de celui-ci qu’il débloque les ressources nécessaires pour soutenir le réseau de l’enseignement supérieur et allège le poids financier qui pèse sur les étudiants.