« La pratique du vélo s’inscrit plus largement dans le fait d’aborder la question de la mobilité à l’UdeM, autant dans une perspective de réduction des émissions de GES que de santé publique, indique le conseiller en développement durable de l’UdeM, Luc Surprenant. De ce fait, la place du vélo et des transports actifs va en augmentant au Québec et cela doit être encouragé, selon nous. » Le dévoilement des premières certifications s’est tenu dans le cadre du festival Go vélo Montréal et pour clore le Mois du vélo.
En plus de proposer des outils et des services, le « Mouvement vélosympathique » accorde quatre niveaux de certification, bronze, argent, or et platine. Celle-ci comporte cinq volets sur lesquels l’organisation doit agir afin d’être reconnue : l’environnement (installations physiques), l’éducation, l’encouragement, l’encadrement et l’évaluation-planification.
À l’UdeM, le « Mouvement vélosympatique » a notamment reconnu la présence des stationnements pour vélo, mais aussi des projets comme l’atelier Biciklo et les bornes FIXIT (pour le gonflage des pneus), installées à l’initiative de la FAÉCUM. « Vélo-Québec a surtout fait mention de l’encouragement à la pratique du vélo, par exemple, par le rabais sur l’abonnement Bixi ou la présence d’un club cycliste, précise M. Surprenant. Ainsi qu’au fait qu’une unité de l’UdeM – l’Unité du développement durable – se préoccupe de la question du vélo sur nos campus. »
M. Surprenant ajoute que certains problèmes de circulation dans les différents campus ont été soulevés par la communauté depuis quelques années, ce qui pousse l’Unité du développement durable à envisager des aménagements particuliers. « Il serait intéressant de repenser la place du vélo sur le campus principal au fil des travaux de réfection des espaces dans les années à venir », commente-t-il. Vélo-Québec recommande par exemple l’installation de casiers à vélos sécurisés et de douches.
