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L’UdeM répond au SCFP-Québec

La porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara, explique qu’il s’agit des conséquences juridiques directes de la grève commencée le 14 mars dernier par les techniciens en mécanique du bâtiment et les mécaniciens en machines fixes de l’Université. « Nous avions l’obligation de maintenir la couverture d’assurances collectives pendant les 30 premiers jours de la grève et nous l’avons fait pendant une période beaucoup plus longue que ce qui était prescrit », précise Mme O’Meara.

La porte-parole indique que les avantages sociaux, comme les assurances collectives ou les allocations retraites, font partie des conditions de travail prévues dans la convention collective, et qu’en cas de grève légale, ces avantages sont suspendus. « L’UdeM informera chacun des grévistes de la suspension de leur couverture d’assurances au cours des prochains jours », informe-t-elle.

À l’heure actuelle, les négociations entre les deux parties se font en présence d’un conciliateur. « L’Université s’est montrée disponible en tout temps pour arriver à un règlement avec l’aide du conciliateur, elle a fait de nouvelles ouvertures encore récemment, en vue de dénouer la situation alors que le syndicat n’a manifesté aucune contrepartie en ce sens », affirme Mme O’Meara.

L’UdeM assure qu’elle souhaite obtenir une entente, négociée avec le syndicat. « Nous avons fait connaître au conciliateur nos disponibilités et notre souhait de poursuivre les négociations », conclut la porte-parole. Elle n’a pas souhaité en dire davantage sur les désaccords existants, préférant que ce genre de discussions se fasse lors des rencontres entre les deux parties.

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