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Mécaniciens de l’UdeM : menace de grève à l’hiver

Les mécaniciens en bâtiment de l’UdeM sont prêts à déclencher une grève si l’administration de l’Université continue de refuser de dialoguer. 

« L’université fait des économies de bout de chandelle », s’insurge le conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) Guy De Blois, joint au téléphone aujourd’hui. Il explique qu’au lieu d’employer 28 mécaniciens pour couvrir tout le campus, l’UdeM en emploie seulement moins de 20. « Trop de quarts de travail restent non couvert », ajoute M. De Blois.

M. De Blois fait également référence à la panne de la salle des serveurs du 24 août dernier. « Si des mécaniciens avaient été sur place pour diriger les pompiers on aurait pu éviter cette panne », explique M. De Blois. Dans un communiqué publié le 21 octobre, le syndicat explique que « cette panne a été fortement amplifiée par l’absence des mécaniciens en bâtiment, qui agissent comme premiers répondants pour tout incident : électricité, plomberie, gaz, chauffage, etc. »

Le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion, rejette cette analyse. « Les premiers répondants dans un cas comme celui du 24 août sont et resteront toujours la sécurité de l’UdeM, explique-t-il. La présence de mécaniciens sur place n’aurait rien changé puisque la personne qui communique avec les pompiers une fois sur place c’est la sécurité. » Selon M. Filion, le lien entre le nombre de mécanicien sur le campus et la panne du 24 août est difficile à faire.

M. Filion s’est également exprimé sur le nombre de mécaniciens manquant à l’UdeM. « Il y a eu des départs. Des ouvertures de postes vont être faite pour combler ces postes vacants », a-t-il précisé. M. Filion met en avant le fait que l’UdeM est en pleine négociation avec les SCFP avec qui ils espèrent pouvoir amener une nouvelle entente. 

Guy De Blois quant à lui ne met pas de coté une possible grève des mécaniciens à l’hiver prochain. « Si la direction s’entête à ne pas ouvrir un dialogue franc sur la bonne organisation du travail, il y aura des conséquences, explique-t-il dans le communiqué. Par exemple, on pourrait imaginer cet hiver une grève légale des mécaniciens en bâtiment. Les cadres auraient alors à s’occuper eux-mêmes du chauffage de tous les bâtiments du campus. »

 

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