La 32e édition du Festival International du Film sur l’Art (FIFA), qui se déroule jusqu’au 30 mars à Montréal, tente d’atteindre le plus vaste public possible. Entre les 270 films, les tables rondes, les expositions et les classes de maîtres, petits et grands pourront y trouver leur compte.
Le directeur et fondateur du festival, René Rozon, croit fermement à la responsabilité sociale du FIFA. « Il faut démontrer l’art, oui, mais aussi favoriser la compréhension des contextes », explique-t-il. Afin d’en débattre, toutes les projections seront suivies de tables rondes avec des experts, où le public pourra intervenir.
Le film Google and the World Brain, du Britannique Ben Lewis, qui sera présenté le mardi 25 mars à l’Auditorium de la Grande Bibliothèque BAnQ, abordera un sujet brûlant d’actualité sur la longue bataille juridique entre l’entreprise Google, une société d’auteurs et un groupement d’éditeurs.
Le festival propose aussi du cinéma immersif avec Harmonielehre, un film musical dont l’orchestration a été composée par l’Américain John Adams et sera interprétée par l’Orchestre Symphonique de Montréal. Ce film sera présenté dans la salle de projection la Satosphère, tout comme Escher’s Universe, une biographie de l’artiste et astronome néerlandais Maurits Cornelis Escher.
Mercredi 26 mars, à l’Université du Québec à Montréal, un hommage sera rendu au metteur en scène, réalisateur et scénariste de cinéma français Patrice Chéreau, décédé l’an dernier, à travers le film Patrice Chéreau : Le corps au travail.
