Il y a deux semaines, Quartier Libre attirait l’attention de son lectorat sur le sort incertain de deux journaux étudiants publiés à l’Université McGill. Ainsi, les étudiant·e·s mcgillois·es devaient, comme tous les cinq ans, voter pour ou contre le maintien des cotisations qui financent Le Délit français et The McGill Daily. Les équipes des deux publications craignaient que le « non » soit majoritaire, notamment à cause de la désinformation qui se propageait sur les médias sociaux.
Confiance renouvelée
Le «oui» l’a finalement emporté une nouvelle fois, avec un score légèrement plus élevé qu’en 2017. Les participant·e·s au scrutin sont ainsi 67,7 % à avoir voté en faveur du renouvellement des cotisations, alors qu’ils et elles n’avaient été que 63,3 % lors du référendum précédent.
« On est vraiment content, déclare la rédactrice en chef du Délit français et étudiante en quatrième année au baccalauréat en droit, Gabrielle Genest. C’est un beau vote de confiance que nous a accordé la communauté. » Elle ajoute qu’elle tient à remercier tous·tes les étudiant·e·s qui ont voté «?oui?», ainsi que celles et ceux qui se sont mobilisé·e·s pour faire connaître les enjeux du référendum, en particulier au sein des rédactions du Délit français et de The McGill Daily.
Diversifier les plateformes
Maintenant que les équipes sont plus sereines quant à l’avenir de leurs publications, leur premier objectif reste de « continuer à offrir de l’information aux étudiants », affirme Gabrielle.
Le Délit français prévoit, notamment, de diversifier ses plateformes de publication afin de toucher un lectorat qui ne s’informe pas au moyen de médias imprimés. Une personne supplémentaire a ainsi rejoint l’équipe multimédia au printemps dernier, dans le but de produire davantage de contenus numériques. La rédactrice en chef confie que bonifier le compte TikTok du journal et reprendre le balado qui avait été diffusé pendant les périodes de confinement seraient à l’ordre du jour.