Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la technologie, M. Pierre Duchesne, a donné ce jeudi une conférence sur le bien-fondé d’un Québec souverain dans le cadre de la Semaine de la souveraineté organisée par le Mouvement des étudiants souverainistes de l’UdeM (MÉSUM) au pavillon 3200 Jean-Brillant.
Après les remerciements d’usage de la part de la présidente de la MÉSUM, Catherine Fournier, M. Duchesne a pris la parole en demandant l’opinion du public sur l’option souverainiste, les indécis, les opposants. Environ 95 % des personnes présentes ont levé la main en faveur de la souveraineté.
Le ministre a multiplié des exemples démontrant le bien-fondé d’un Québec souverain. M. Duchesne reconnait que le Canada est une grande démocratie. « C’est dans sa structure politique qu’on se ne reconnait pas », déclare-t-il. Il trouve que le Québec n’est pas assez présent au sein du pouvoir fédéral. « On n’occupe pas une assez grande place pour donner plus de couleur, pour pouvoir participer de façon significative au développement du pays », annonce-t-il.
Le ministre dénonce l’ingérence du Canada dans certains domaines. « Il ne peut pas y avoir deux gouvernements avec des responsabilités semblables », regrette-t-il. M. Duchesne reproche au gouvernement fédéral de prendre unilatéralement certaines décisions. Entre autres exemples il cite l’aéroport de Mirabel construit en 1969 contre l’avis du Québec qui le voulait à Drummondville. « Il faut être un grand Québec dans le monde au lieu d’être un petit Québec dans le Canada, affirme le ministre. Il faut avoir la confiance du peuple en allant la chercher », déclare le ministre lors de la séance de questions-réponses.
Le MÉSUM organise une série de conférences depuis le 20 janvier dans le cadre de cette Semaine de la souveraineté. Cette série de conférences se poursuit jusqu’au 31 janvier prochain.
Le reste de la programmation ici