La friperie de l’UdeM enfin en ligne

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Par Romeo Mocafico
mercredi 13 janvier 2021
La friperie de l’UdeM enfin en ligne
Les clients de la friperie peuvent décider de récupérer leurs achats lors d’une remise en main propre ou de se faire livrer. Crédit : Artem Beliaikin via Unsplash.
Les clients de la friperie peuvent décider de récupérer leurs achats lors d’une remise en main propre ou de se faire livrer. Crédit : Artem Beliaikin via Unsplash.

Privée de local en raison de la pandémie, la friperie de l’UdeM, Beati, a pu reprendre ses activités cette semaine. Les membres de l’équipe continueront de vendre leurs stocks de vêtements en ligne depuis leurs domiciles personnels tant que les locaux de l’Université seront inaccessibles.

« Ça a pris beaucoup de temps, on a eu du mal à mettre en place notre site Internet, mais on est vraiment contents du résultat », explique la coprésidente et cofondatrice de Beati, Alice Goupilleau.

Depuis le 20 mars 2020, les mesures restrictives en vigueur pour les activités para-universitaires empêchaient la première friperie de l’UdeM de récupérer son stock, bloqué dans le local no 1103 du pavillon Marguerite-d’Youville. L’équipe a finalement pu accéder à son local cet hiver.

« On a sorti les vêtements du local et on les a répartis chez des gens de l’exécutif, poursuit Alice. On est cinq à avoir des vêtements chez nous en ce moment. Chacun est responsable de son stock, de sa mise en ligne, puis de l’expédition. »

Grâce à cette nouvelle logistique, les clients de la friperie peuvent désormais décider de récupérer leurs achats lors d’une remise en main propre dans un lieu déterminé par le personnel de Beati ou de se faire livrer. La coprésidente précise que la première option est gratuite alors que la seconde engendre des frais supplémentaires.

Moins pratique

Les membres de Beati attendent que Montréal sorte de la zone rouge pour de nouveau accéder à leur local. « Avec les vêtements qu’on gère chacun chez soi, c’est sûr que c’est moins pratique, déplore Alice. On aimerait avoir un local pour y garder nos stocks et y venir chacun notre tour gérer les vêtements, mais bon, malheureusement, on ne peut pas trop faire autrement. »

D’après la cofondatrice, une première commande a été réalisée dès le jour de l’ouverture de la friperie en ligne, le 11 janvier dernier. L’équipe espère ainsi réaliser une dizaine de ventes hebdomadaires grâce à son nouveau site Internet.