Campus

Le 9 septembre dernier, différents kiosques étaient au pavillon Jean-Brillant

Implication étudiante

L’engagement étudiant sur le campus a presque triplé cette année, selon la conseillère de l’Action humanitaire et commnautaire Catherine Quimper-Leclerc qui estime que, précédemment, cinq ou six groupes se créaient par année. Au total, l’UdeM compte près de 70 regroupements étudiants. « Nous avons opté pour une nouvelle stratégie de communication dont l’image de marque tourne autour de trois piliers : l’implication, le leadership étudiant et le soutien professionnel à l’initiative étudiante », explique-t-elle. Pour elle, c’est notamment cette nouvelle campagne qui a permis à la communauté universitaire de prendre conscience des possibilités offertes sur le campus et d’avoir envie de s’investir dans un groupe déjà existant ou d’en créer un nouveau.

Le Club Végé de l’UdeM a été créé en décembre 2014 afin de sensibiliser les étudiants aux impacts de la production et de la consommation des produits animaliers. « Nous allons organiser des “discussions-cuisine”, des midis thématiques, des projections de documentaires et des conférences, explique la vice-présidente du club et étudiante à la mineure en études autochtones, Élise Blais-Dowdy. En résumé, nous organisons des actions simples pour se réunir dans divers contextes. » Pour Élise, le groupe permet de rassembler les personnes sensibles à la condition animale et de soutenir ceux qui souhaitent devenir végétariens.

Selon Mme Quimper-Leclerc, une centaine d’étudiants s’engagent dans ces groupes. Pour aider les étudiants qui souhaitent ­s’investir, les groupes reconnus par le CSRÉ bénéficient notamment de l’appui de la direction des Services aux étudiants et d’un accès à des locaux de l’UdeM. Seuls les regroupements partisans et confessionnels ne peuvent être membres du CSRÉ, ils restent toutefois reconnus. « Nous devons garder notre neutralité, par exemple les groupes qui découlent directement d’un parti politique canadien ne peuvent pas être membres », précise la conseillère. Les groupes politiques et religieux ont tout de même le droit de se rassembler et d’organiser des actions sur le campus. Il en existe d’ailleurs plusieurs à l’UdeM.

Parmi les nouveaux membres du CSRÉ, le Groupe d’action trans de l’UdeM a été créé au début de l’année 2014. Pour la porte-parole et étudiante à la maîtrise en histoire, Caroline Trottier-Gascon, ce regroupement est nécessaire. « En ce moment, selon moi, l’UdeM ne respecte pas le droit des personnes trans », expose-t-elle. Depuis la création du groupe, elle affirme que des gains significatifs ont malgré tout été obtenus, notamment l’affichage de toilettes non genrées sur le campus. Elle constate aussi une certaine ouverture de la part de la communauté uni­versitaire. Toutefois, d’après elle, le groupe est très actif, car il reste beaucoup de chemin à parcourir pour l’inclusion des personnes trans.

La première réunion d’information du CSRÉ aura lieu le vendredi 18 septembre au pavillon 3200, rue Jean-Brillant. Pour Mme Quimper-Leclerc, les rencontres mensuelles permettent aux étudiants de recevoir les renseignements nécessaires afin de créer un regroupement et de rencontrer les leaders de tous les groupes existants.

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