Le Mouvement étudiant international (International Student Mouvement en anglais) lance un appel à une grève mondiale pour l’éducation du 14 au 22 novembre. Cette grève générale vise à lutter contre la privatisation et la marchandisation de l’éducation et à revendiquer une éducation gratuite pour tous.
Dans un communiqué , le mouvement dénonce les coupures budgétaires faites dans le milieu de l’éducation, les hausses des frais d’inscription et de l’endettement des étudiants ainsi que la fermeture d’écoles. « Tout le monde devrait avoir accès à l’éducation, quel que soit son statut social ou sa situation financière. Nous en avons marre de cette pression qui pousse à tout quantifier, même l’inquantifiable. Nous sommes écœurés et fatigués que la compétitivité soit le seul critère qui dicte tout! Il est de temps de faire quelque chose contre cela, et de le faire UNIS! » écrit le Mouvement étudiant international.
Au Québec, des associations étudiantes se joignent au mouvement. L’association des étudiantes et étudiants en sociologie et anthropologie de l’Université du Québec à Chicoutimi a voté sa participation à la grève mondiale. L’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQAM a décidé qu’elle serait en grève du 19 au 22 novembre si le plancher de grévistes atteint le nombre de 20 000. Dans le cas contraire, l’association ne sera en grève que le 22 novembre. Quant à l’UdeM, la décision de prendre part à la grève mondiale figure à l’ordre du jour de l’assemblée générale du Réseau des universitaires en sciences et en humanités (RUSH) de l’UdeM, qui se tient ce dimanche 28 octobre.