Campus

selon l’année de construction des pavillons, il va faire plus ou moins froid dans les locaux. (crédit photo : Adil Boukind)

Froid udemien

Le mois de janvier a été plus froid à l’intérieur des pavillons de l’UdeM en réponse à un appel à la réduction de la consommation d’électricité d’Hydro-Québec. En temps normal, la température est réglée à 21 °C, comme l’indique la norme de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST). Cependant, l’ancienneté des bâtiments influence la température intérieure.

Hydro-Québec sollicite les citoyens en dernier recours. «Nous avons anticipé une pointe d’électricité au début de l’année, explique l’attaché de presse d’Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Pour éviter de faire des achats d’électricité très coûteux ailleurs, nous avons lancé un appel à la population.» L’UdeM avait répondu présente.

Durant cette période, les températures des salles de classe de l’UdeM ont baissé d’un ou deux degrés suivant les heures de pointe. «L’UdeM a considéré nécessaire de faire un effort pour respecter ce qui avait été demandé, informe le porte-parole de l’UdeM, Mathieu Filion. Actuellement, tout est revenu à la normale.»

Deux éléments importants sont à considérer sur une facture d’énergie. «L’eau et le chauffage des locaux représentent 70% d’une facture commerciale d’électricité», dévoile M. Lavoie. À l’UdeM, le chauffage fonctionne sans interruption, de jour comme de nuit. «Une partie de l’électricité de l’Université est générée par la centrale thermique de l’UdeM, et une autre est fournie par Hydro-Québec», explique M. Filion.

Chauffer et déblayer

Le réglage automatique des chauffages n’empêche pourtant pas les étudiants de trouver qu’il y a un système de chauffage inégal sur le campus. «À l’UdeM, la satisfaction liée à la température va dépendre des endroits dans lesquels tu te trouves», soulève l’étudiante à la maîtrise en nutrition Esther Gallo.

L’isolation est l’une des raisons principales de cette variation de température à l’Université. «La température varie en fonction du système de chauffage utilisé, explique M. Filion. C’est sûr qu’à Roger-Gaudry, l’isolation n’est pas la même que celle d’un pavillon construit en 2004.»

Les étudiants sont parfois obligés de garder leur manteau dans les salles de classe. «Dans la salle G-415 du pavillon Roger-Gaudry, il fait plus froid à l’intérieur qu’à l’extérieur», remarque l’étudiante en année préparatoire Assia Derbali.

Ni les étudiants ni les enseignants ne sont en mesure de changer les températures des locaux par eux-mêmes. Cependant, les Udemiens peuvent toujours faire des requêtes auprès de la direction. « Il n’est pas impossible, par exemple, qu’il y ait un problème de ventilation à certains endroits, admet le porte-parole de l’UdeM. Dans de telles situations, il faut aviser la direction des immeubles.»

Bien que la température ne soit pas homogène partout sur le campus, l’UdeM s’assure que les lieux soient sans danger durant la période hivernale. «Dès qu’il y a une tombée de neige, la direction des immeubles va s’assurer de déblayer», informe M. Filion. Une réactivité que les étudiants remarquent. «Je suis bien content, témoigne l’étudiant en philosophie, William Munger. Il n’y a pas de glace et tout est parfait.»

Différents appareils sont utilisés et plusieurs étapes sont effectuées pour assurer la qualité du déneigement. « Les étapes consistent à mettre du sel, à tasser la neige sur le bord, à ramasser la neige et à la déposer sur différents sites de l’UdeM », explique Mathieu Filion.

Tout est fait pour assurer la sécurité. « Ce n’est pas comme à la Ville de Montréal, ajoute-t-il. Nous n’attendons pas qu’il y ait un nombre de centimètres exact de neige pour commencer à déblayer. » Soulevons que pour ramasser la neige, il n’y a pas de coût particulier, car ceci est effectué par le personnel, et avec les appareils de l’UdeM.

 

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