Faire ses premières armes

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Par Marianne Castelan
lundi 23 octobre 2017
Faire ses premières armes
L'étudiant au doctorat en médecine dentaire Gabriel Lauzon. (Photo: Jèsybèle Cyr)
L'étudiant au doctorat en médecine dentaire Gabriel Lauzon. (Photo: Jèsybèle Cyr)
L’UdeM a conclu en octobre un partenariat avec les Forces armées canadiennes (FAC) pour offrir des programmes aux membres des forces régulières et de réserve*. D’autres mesures peuvent être prises pour accommoder les étudiants membres des FAC.

Une centaine de réservistes des Forces armées étudient à la FEP*. Ceux-ci n’ont toutefois pas de statut particulier. « Ils ont les mêmes droits et devoirs que tous les autres étudiants », confie le vice-doyen au développement des programmes et secrétaire de faculté à la FEP, Vincent Beauséjour. Il spécifie néanmoins qu’il existe des dispositions spécifiques pour ces derniers. « Si l’étudiant militaire devait être déployé en cours de trimestre pour des raisons humanitaires ou militaires, telles que des inondations, des mesures d’aménagement seraient adoptées par la Faculté », expliquetil. En outre, la Faculté de l’éducation permanente (FEP) a mis en place le certificat en leadership pour militaires et offre des mesures pour faciliter leur retour aux études, comme le programme ACCÈS-FEP, qui permet aux étudiants d’être acceptés dans le programme d’études universitaires de leur choix malgré une formation scolaire insuffisante.

Forces accommodantes

Les étudiants qui font le choix de conjuguer armée et études bénéficient de nombreux privilèges de la part des Forces. « En plus de recevoir un salaire de souslieutenant dentiste pendant mes études, mes frais de scolarité, instruments et livres sont payés, et je n’aurai aucune dette en finissant mes études, révèle l’étudiant au doctorat en médecine dentaire Gabriel Lauzon. Tous les programmes subventionnés par les Forces nous permettent une bonne conciliation. L’école est toujours la priorité pour eux. »

7L’étudiant au baccalauréat en sociologie et élève officier Jérémie Meynard n’a pas de problème à concilier ses études et son emploi dans les FAC. «Les Forces nous permettent de nous concentrer sur les études, confietil. Les formations militaires ne se font que durant les périodes mortes, donc durant l’été pour ma part. » 

Au-delà de l’objectif général d’amener les militaires à perfectionner leurs compétences en leadership, M. Beauséjour souligne l’importance de renforcer les liens entre les domaines militaire, civil et universitaire.

* Estimation donnée par le vice-doyen au développement des programmes et secrétaire de faculté à la FEP, Vincent Beauséjour. L’UdeM et les FAC ne disposent pas de chiffres concernant le nombre d’étudiants militaires à l’UdeM