En route vers l’avenir

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Par Patrice Senécal
lundi 24 septembre 2018
En route vers l’avenir
Les quatre universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia participeront au programme d’art public du Réseau express métropolitain (REM), baptisé UniR. Celui-ci permettra aux étudiants de suivre un cours interdisciplinaire qui leur donnera l’occasion de créer des œuvres temporaires disséminées le long du Réseau. Courtoisie de REM.info
Les quatre universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia participeront au programme d’art public du Réseau express métropolitain (REM), baptisé UniR. Celui-ci permettra aux étudiants de suivre un cours interdisciplinaire qui leur donnera l’occasion de créer des œuvres temporaires disséminées le long du Réseau. Courtoisie de REM.info
Les travaux du REM, un projet de métro électrique couvrant le Grand Montréal, battent leur plein depuis la mi-juillet aux abords de l’UdeM, avec comme promesse plus de mobilité pour le campus de la montagne.

 Quatre minutes. C’est le temps que mettront les étudiants pour accéder au centre-ville depuis le campus du Mont-Royal, d’ici quelques années, rapporte le recteur de l’UdeM Guy Breton dans le carnet du recteur du 9 février 2018. La nouvelle station du REM Édouard-Montpetit, qui sera inaugurée en 2022, permettra de relier l’Université aux deux couronnes de Montréal, à l’aéroport et à Ouest-de-l’Île.

« Ouvrir une station du REM sur le campus pourrait entraîner une hausse de la proportion d’usagers du transport collectif », estime le professeur à l’École d’urbanisme et d’architecture à l’UdeM, Paul Lewis. Ceux qui habitent dans l’ouest du Grand Montréal et aux abords des futures stations pourront notamment en profiter, avance M. Lewis.

La fréquentation des transports en commun ne serait pas nécessairement en hausse, puisque les usagers du transport collectif en provenance du campus sont nombreux, nuance-t-il. « Il serait surprenant que cela se fasse au détriment de l’automobile, à moins que le nombre de places de stationnement ne soit diminué », croit le professeur.

L’UdeM s’attend tout de même à une hausse du nombre d’inscriptions, même si les projections restent vagues. « Nous sommes d’avis que les étudiants de la Rive-Sud ou Nord de Montréal qui étaient plutôt mal desservis pour se rendre sur la montagne pourraient décider de s’inscrire à l’UdeM lorsque le tout sera en service », note la porte-parole de l’UdeM Geneviève O’Meara.

Le passage souterrain de la nouvelle station nécessitera des travaux de forage et de dynamitage. « Des changements sont à prévoir, mais ils pourraient mettre du temps à se réaliser », explique M. Lewis. Mais pour le professeur, impossible de dire si l’aménagement du campus sera influencé dans le futur par ces perturbations.