Campus

crédit photo : Isabelle Bergeron

D’un SG à l’autre (Tiago Silva)

Le secrétaire général (SG) de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM) occupe le poste le plus haut de la Fédération. En plus de chapeauter les autres officiers du bureau exécutif (BE), il est le porte-parole officiel de la FAÉCUM et se doit d’accomplir les orientations que lui imposent les associations étudiantes lors du congrès annuel de la Fédération.

Tiago Silva SG SORTANT
en lien avec D’un SG à l’autre (Vincent Fournier-Gosselin)

Quartier Libre : Quel est ton plus grand accomplissement et quel est ton plus grand regret au sein de la FAÉCUM?

Tiago Silva : Je pense qu’il y a eu une belle évolution de la condition académique et de la condition de vie en général des étudiants pendant mes deux mandats où j’ai pu apporter mon grain de sel de façon assez permanente. Cette année, mon coup de cœur est le fait d’avoir restructuré toute la politique des gestions de ressources humaines de la Fédération. Ainsi, cela va permettre de pouvoir établir une structure pérenne et efficace pour la FAÉCUM pour un bon dix ans de stabilité. Par contre, concernant les élections municipales, j’aurais aimé qu’on en fasse un petit peu plus et être plus présent pour que les candidats prennent position pour le tarif étudiant pour tous.

QL : Penses-tu avoir réussi à apaiser les tensions ?

T.S. : Je pense que oui, et le meilleur exemple que je puisse donner, c’est que lors du discours de la SG sortante l’année dernière, la moitié de la salle est sortie en guise de protestation. Pour ma part, ils ne m’ont pas tous applaudi, mais du moins la salle est restée pleine. Il y a aussi eu beaucoup de commentaires positifs sur la qualité des débats et des échanges qu’il y a eu au sein de la Fédération cette année. Ça a été tout de même tendu à certains moments, mais c’est sûr que nous n’aurons jamais le consensus parfait.

QL : Qu’est-ce qu’il faut retenir du congrès ?

T.S. : Pour ce qui est des nouvelles orientations, je pense qu’il y a un désir très clair de la part des associations étudiantes à travailler non seulement à l’intégration des femmes, mais aussi des communautés LGBT. Ça semblait clair, consensuel et ça démontre l’importance que les associations étudiantes apportent à ces enjeux.

QL : L’enjeu de la transparence est souvent revenu sur la table lors du congrès. Pourquoi selon toi ?

T.S. : Sur le plan de la transparence, il y a eu de très grands efforts faits. Lors de mon mandat en tant que coordonnateur à la vie de campus, on venait tout juste de changer la politique d’accès à l’information avec le conseil d’administration qui avait la volonté d’augmenter cette transparence. Ce qui a été fait est une bonne chose et je pense que l’information est complètement accessible aux membres. Rendu là, on nous demande plus de transparence constamment, mais j’ai de la difficulté à en identifier les objectifs réels.

QL : Quels conseils donnerais-tu à ton successeur ?

T.S. : De se donner les moyens de ses ambitions, de foncer parce que c’est quelqu’un de brillant qui a des idées extrêmement pertinentes. Il a une vision de la FAÉCUM que je trouve des plus intéressantes, et je suis confiant de lui laisser la Fédération entre les mains. En plus, il va falloir qu’il pense toujours à l’organisation d’abord et avant tout, à la culture organisationnelle qui a été développée à la Fédération, et qui est à reproduire pour de nombreuses années si on veut rester l’acteur central du mouvement étudiant comme on l’est actuellement.

QL : Quels sont tes projets d’avenir ?

T.S. : Je vais retourner au baccalauréat en relation industrielle et le finir dans la prochaine année idéalement. Par la suite, j’envisage de faire une maîtrise en structure organisationnelle à HEC. Je ne ferai pas de politique, je pense que j’ai pu constater cette année que j’étais plus un gestionnaire qu’un politicien.

 

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