Deuxième édition pour l’université féministe de l’UdeM

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Par Rose Carine Henriquez
vendredi 17 juin 2016
Deuxième édition pour l’université féministe de l’UdeM
L’université d’été féministe de l’UdeM est une initiative étudiante.
L’université d’été féministe de l’UdeM est une initiative étudiante.
Avec un lancement festif au bar Le Ritz PDB le 15 juin dernier, l’université féministe d’été de l’UdeM a donné le coup d’envoi de sa deuxième édition. Celle-ci se déroulera sur une semaine et demie, du 6 au 15 juillet prochain.

L’université d’été féministe de l’UdeM poursuit sa mission qui est de vulgariser et de faire connaître les questions féministes. « Ce que l’université féministe veut instaurer, c’est la place des différentes formes de féminismes à l’UdeM et une visibilité qui continue à longueur d’année, explique l’étudiante à la maîtrise en sociologie et coorganisatrice Sophie Coulombe. Il s’agit de partager plusieurs savoirs qui se côtoient. »

L’UdeM ne possède toujours pas de cursus propre aux études féministes. « Il s’agit aussi d’envoyer un message qui dit qu’à l’UdeM qu’il y a des féministes et qu’on aurait bien hâte d’avoir au minimum un certificat pour démontrer que tous les participants peuvent travailler ensemble et enrichir leur recherche au travers d’un cours ou d’une chaire de recherche », renchérit la doctorante et chargée de cours en études cinématographiques Julie Ravary, également coorganisatrice.

Alors que celles de l’année dernière s’étalaient sur deux mois, les présentations de cette édition seront regroupées sur une semaine et demie, ce qui inclut quelques soirées et un samedi. L’objectif est que l’événement soit plus diversifié et accommodant, selon Sophie et Julie. « Dans le format libre qu’offre l’université féministe, on veut être ouvertes à tout ce qui est performance artistique, recherche-création, cours, ateliers ou présentations, ajoute Sophie. Idéalement, sous une forme moins académique, puisque c’est un espace où on peut se laisser aller à autre chose. »

Parmi la variété de sujets offerts dans le programme, certains font écho à l’actualité : l’écoféminisme, la porn féministe ou la place des écrivaines dans les corpus enseignés.

La soirée d’ouverture sera une table ronde avec l’étudiante de l’École de technologie supérieure Kimberley Marin sur le féminisme en milieu universitaire. La jeune femme a déposé la première plainte pour harcèlement sexuel de l’histoire de l’école dans le but de dénoncer « la culture du silence ». Sa conférence sera suivie de celle de la professeure en cinéma de l’Université de Concordia Guylaine Dionne sur son projet de recherche Women’s cinema. Julie Ravary souligne l’importance de discuter du lien entre la femme et la culture dans le milieu universitaire.

Pour plus de détails sur le programme, cliquez ici.